Le métier d’écrire
. Correspondance (1940-1985)
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Plus de trois cents lettres choisies d’Italo Calvino dessinent le portrait complexe et attachant, inattendu et captivant de cet écrivain si bien connu et si secret. Les premières missives de la jeunesse, adressées aux parents et aux amis, laissent progressivement la place aux lettres consacrées au métier d’écrire. C’est que Calvino, par son activité d’écrivain, comme à travers sa profession d’éditeur, n’a cessé de s’adresser aux auteurs et artistes de son temps qu’il lisait et qui le lisaient : Pavese, Vittorini, Morante, Ortese, Pasolini, Antonioni, Sciascia, Moravia, Eco, Magris, et bien d’autres. La vie culturelle et littéraire italienne du siècle dernier nous est ainsi offerte dans ses tensions, ses constructions, ses réalisations.
Au fil de ces pages, tout en retrouvant l’intelligence aiguisée de Calvino, sa franchise et son humour, on découvre une existence faite de difficultés et de tentatives, mais aussi de réussites et d’acclamations. On suit encore la vie d’un intellectuel engagé, militant du Parti communiste, enthousiaste d’abord, malheureux ensuite, dissident enfin, dont la vie fut portée par une conviction : la littérature compte, intimement, culturellement, politiquement. La littérature, affirmait-il, « c’est la chose en laquelle je crois encore le plus ».
Au fil de ces pages, tout en retrouvant l’intelligence aiguisée de Calvino, sa franchise et son humour, on découvre une existence faite de difficultés et de tentatives, mais aussi de réussites et d’acclamations. On suit encore la vie d’un intellectuel engagé, militant du Parti communiste, enthousiaste d’abord, malheureux ensuite, dissident enfin, dont la vie fut portée par une conviction : la littérature compte, intimement, culturellement, politiquement. La littérature, affirmait-il, « c’est la chose en laquelle je crois encore le plus ».