Les Amours jaunes

suivi de Poèmes retrouvés et de Œuvres en prose
Édition de Jean-Louis Lalanne. Préface d'Henri Thomas
Collection Poésie/Gallimard (no92)
Gallimard
Parution
«Parmi les cinq poètes auxquels Verlaine a consacré les brèves études publiées en 1884 sous le titre Les Poètes maudits, Tristan Corbière figure en tête. Peut-être s'agissait-il seulement de mettre les cinq noms dans l'ordre alphabétique, mais cet ordre ici tombait juste. Tristan Corbière est vraiment resté en France, jusqu'à ce jour, le maudit par excellence, au sens où l'entendait Verlaine, c'est-à-dire le plus méconnu, ou du moins le plus mal connu, le plus secret de ces cinq poètes, dont les autres, rappelons-le, sont Mallarmé, Rimbaud, Marceline Desbordes-Valmore, et Villiers de l'Isle-Adam. Or il est au moins leur égal, novateur, et le seul aussi en qui resurgisse quelque chose qui était perdu depuis Villon.»
Henri Thomas.