Le Sentier du tonnerre

Trad. de l'anglais (États-Unis) par Amélie Audiberti
Collection La Méridienne
Gallimard
Parution
Après sept années de brillantes études à Capetown, Lanny Swartz, jeune métis remarquablement intelligent, quitte la capitale de l'Afrique du Sud pour retourner dans son village natal, Stilleveld, afin d'y ouvrir une école.
À Stilleveld, Lanny Swartz retrouve sa vieille mère folle de joie et de fierté, sa sœur Mabel domestique chez Gert Villier, le blanc du village, homme taciturne et cruel ; celui-ci habite une ferme avec sa nièce Sarie Villier et Mad Sam, un vieux domestique noir, dont le corps est tout tordu par les coups qu'il a reçus pour avoir aimé une blanche et avoir été aimé d'elle. Lanny Swartz retrouve ainsi le vieux pasteur illettré, ému et heureux parce qu'il voit enfin se réaliser le rêve de sa vie : s'ouvrir une école à Stilleveld. «Quand les Noirs sauront lire, alors le monde leur sera ouvert.» Hélas, les choses ne sont pas si simples. Lanny ouvre son école. Il fait même des cours du soir pour les vieux. Stilleveld s'éveille. Mais entre Sarie Villier, la jeune fille blanche, et Lanny Swartz, naît un immense amour contre lequel Lanny a lutté de toutes ses forces. Ils décident de s'enfuir dans un pays où les êtres de couleur différente peuvent s'aimer en paix. Gert Villier ne leur en laissera pas le temps et Le Sentier du Tonnerre se terminera par une terrible fusillade que le «Journal de l'Est» commentera ainsi : «Un jeune instituteur métis, dans une crise de folie, a tué un important fermier, M. Villier. Il s'ensuivit une bataille au cours de laquelle trois personnes furent tuées avant que fût abattu Swartz.» Suivait une véhémente protestation contre l'éducation accordée aux Noirs.