Le procès de la Thalidomide
Gallimard
Parution
Le 22 mai 1962, Suzanne Vandeput accouchait à Liège d'une petite fille, Corinne, atteinte de malformations graves : pas de bras, des embryons de mains soudés immédiatement au tronc. Une autre malformation donnait à croire que le bébé n'avait pas d'anus.
À l'origine de ce drame : la Thalidomide, vendue en Belgique sous le nom de Softénon. La jeune mère avait usé de ce médicament au début de sa grossesse.
À la suite d'un grand débat de conscience, la famille Vandeput prit la décision de ne pas laisser vivre la petite Corinne. Le Dr Casters, touché par le malheur de cette famille, prescrivit les barbituriques nécessaires.
Le 5 novembre 1962 s'ouvrit, devant les assises de Liège, le procès dit du Softénon, que personne n'a publié, et qui sera peut-être le procès du siècle.
Au bout de cinq jours, tous les accusés furent acquittés. La foule liégeoise les porta en triomphe. Les journaux du monde entier l'annoncèrent en première page sur huit colonnes.
Ce procès n'a pas été seulement la conclusion d'un fait divers. C'est un des moments où s'est définie une certaine morale contemporaine.
Jacques Paulus et Jean Rozet, qui furent deux des avocats de la défense, nous donnent, avec ce livre, l'un, un récit pathétique du procès lui-même, l'autre toutes les réflexions morales et sociales qu'a suscitées cet événement capital de notre époque.
À l'origine de ce drame : la Thalidomide, vendue en Belgique sous le nom de Softénon. La jeune mère avait usé de ce médicament au début de sa grossesse.
À la suite d'un grand débat de conscience, la famille Vandeput prit la décision de ne pas laisser vivre la petite Corinne. Le Dr Casters, touché par le malheur de cette famille, prescrivit les barbituriques nécessaires.
Le 5 novembre 1962 s'ouvrit, devant les assises de Liège, le procès dit du Softénon, que personne n'a publié, et qui sera peut-être le procès du siècle.
Au bout de cinq jours, tous les accusés furent acquittés. La foule liégeoise les porta en triomphe. Les journaux du monde entier l'annoncèrent en première page sur huit colonnes.
Ce procès n'a pas été seulement la conclusion d'un fait divers. C'est un des moments où s'est définie une certaine morale contemporaine.
Jacques Paulus et Jean Rozet, qui furent deux des avocats de la défense, nous donnent, avec ce livre, l'un, un récit pathétique du procès lui-même, l'autre toutes les réflexions morales et sociales qu'a suscitées cet événement capital de notre époque.