Parution
Avec Le Lance-pierres, Ernst Jünger nous livre une nouvelle facette de son immense talent. Cette fois, le symbolisme des Falaises de marbre, d’Héliopolis et des Abeilles de verre a cédé la place à un récit empreint d’une prenante nostalgie. Dans Le Lance-pierres, l’auteur a recréé l’Allemagne d’avant la guerre de 1914 dans une petite ville de garnison où le XIXᵉ siècle n’en finit plus de mourir. Dans ce monde à la veille de s’écrouler, un enfant cherche le visage de celui qu’il sera demain.
Dès les premières pages, le lecteur se sent transporté dans le monde de l’enfance, d’une enfance mélancolique et inquiète. Pour le jeune Clamor, l’école, la pension, la ville elle-même, avec ses venelles et les secrets de ses jardins, deviendront les lieux de perpétuels combats contre la brutalité et l’absurdité d’un univers dont les clés lui échappent encore.
Dès les premières pages, le lecteur se sent transporté dans le monde de l’enfance, d’une enfance mélancolique et inquiète. Pour le jeune Clamor, l’école, la pension, la ville elle-même, avec ses venelles et les secrets de ses jardins, deviendront les lieux de perpétuels combats contre la brutalité et l’absurdité d’un univers dont les clés lui échappent encore.