Le Fort San Lorenzo
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Allan Desmond, anglais par son père, espagnol par sa mère, officier dans l'armée de Wellington, espionne les Français qui occupent l'Espagne et participe à la résistance contre les troupes de Napoléon. Il combat aux côtés des partisans, et la femme qu'il aime périt dans un bombardement d'artillerie.
La guerre finie et gagnée, le roi d'Espagne Ferdinand VII qui retrouve un trône, se retourne contre les partisans qui l'ont si chaudement aidé. Desmond comprend qu'il a, tout compte fait, travaillé contre les humbles qu'il aime comme peut parfois les aimer le plus forcené des individualistes. Il essaye de défendre ses anciens compagnons d'armes. En vain. Il regagne l'Angleterre où l'on se prépare à le recevoir grandement.
Cependant ce curieux héros esquive son triomphe. Desmond ne croit plus à l'action. C'est avant tout une âme religieuse à qui ses exigences spirituelles ont fait perdre la foi sous sa forme ordinaire. Mais cette âme a des vertus chrétiennes : humilité, stoïcisme et même abnégation puisqu'il se laissera finalement condamner à tort pour sauver autrui.
Marie Forestier a écrit ce roman dans un style net, viril, sans complaisance. Desmond, personnage exemplaire, qui dépasse jusqu'à la gloire, apparaît comme une sorte de T. E. Lawrence des guerres napoléoniennes, mais que l'on peut aimer et admirer sans réserves.
La guerre finie et gagnée, le roi d'Espagne Ferdinand VII qui retrouve un trône, se retourne contre les partisans qui l'ont si chaudement aidé. Desmond comprend qu'il a, tout compte fait, travaillé contre les humbles qu'il aime comme peut parfois les aimer le plus forcené des individualistes. Il essaye de défendre ses anciens compagnons d'armes. En vain. Il regagne l'Angleterre où l'on se prépare à le recevoir grandement.
Cependant ce curieux héros esquive son triomphe. Desmond ne croit plus à l'action. C'est avant tout une âme religieuse à qui ses exigences spirituelles ont fait perdre la foi sous sa forme ordinaire. Mais cette âme a des vertus chrétiennes : humilité, stoïcisme et même abnégation puisqu'il se laissera finalement condamner à tort pour sauver autrui.
Marie Forestier a écrit ce roman dans un style net, viril, sans complaisance. Desmond, personnage exemplaire, qui dépasse jusqu'à la gloire, apparaît comme une sorte de T. E. Lawrence des guerres napoléoniennes, mais que l'on peut aimer et admirer sans réserves.