La vie des autres
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Une petite ville française, dont l'auteur va nous donner les clefs ; la ville est séparée en deux par le fleuve : d'un côté, la vieille ville, les bourgeois et les commerçants, – sur l'autre rive, les artisans et les ouvriers (et la gare, centre de l'action). Une coterie de grands bourgeois sans scrupules et avares dirige la ville ; le maire, affairiste et jouisseur, appartient à cette coterie , avec quelques velléités d'indépendance, qui ne dureront pas.
Le maire a installé comme chef de la section de l'urbanisme un jeune ingénieur d'une grande honnêteté, idéaliste et puritain, et un curieux sentiment de rivaIité les unit. L'ingénieur loge chez un artisan du quartier populaire, dont la fille, Juliette, est très belle et aime à rêver dans une péniche abandonnée. Or, un jour, Juliette doit aller passer quelque temps chez une tante dans un village voisin : à la gare, elle rencontre le maire. Celui-ci, charmé par la découverte de cette jeune et belle inconnue, essaie une manœuvre ; la décidera-t-il à «se tromper de train» et à partir avec lui pour Paris? «Juliette tressaille. Le portillon que le contrôleur tient entr'ouvert devant elle, avec un sourire d'attente , représente à ses yeux une ligne de démarcation. Dès qu'elle l'aura franchie...»
Le maire a installé comme chef de la section de l'urbanisme un jeune ingénieur d'une grande honnêteté, idéaliste et puritain, et un curieux sentiment de rivaIité les unit. L'ingénieur loge chez un artisan du quartier populaire, dont la fille, Juliette, est très belle et aime à rêver dans une péniche abandonnée. Or, un jour, Juliette doit aller passer quelque temps chez une tante dans un village voisin : à la gare, elle rencontre le maire. Celui-ci, charmé par la découverte de cette jeune et belle inconnue, essaie une manœuvre ; la décidera-t-il à «se tromper de train» et à partir avec lui pour Paris? «Juliette tressaille. Le portillon que le contrôleur tient entr'ouvert devant elle, avec un sourire d'attente , représente à ses yeux une ligne de démarcation. Dès qu'elle l'aura franchie...»