La petite cloche de Sorbonne

Mac Orlan est à sa table, il écrit. Il n'écrit pas ses mémoires, il ne rédige pas ses souvenirs. Il écrit, parce qu'il est dans sa nature d'écrire. Il se couche sur le papier, avec l'élégance, la poésie, l'humour, la simplicité qui sont ses marques. Il raconte, il évoque, il prédit, il commente. Des vers de Villon sur
«... la cloche de la Sorbonne,
Qui toujours à neuf heures sonne
Le salut que l'ange prédit...»
l'inspirent et donnent le ton à ce ravissant livre.