La Part du diable

Collection Blanche
Gallimard
Parution
Ce n'est pas, certes, un «christianisme d'artiste» que celui de Denis de Rougemont. Il n'est pas fait pour rassurer. Ceux que leurs petites craintes, leurs petites angoisses, leurs petits troubles et leur grand ennui font tant aspirer au repos et tant espérer un «message positif» en seront pour leur déception. L'auteur dépiste le Diable qui, pour n'avoir plus la tête cornue ni les pieds fourchus, n'en poursuit pas moins son étrange besogne dans notre monde moderne : que ce soit dans l'hitlérisme ou dans la démocratie, dans nos dieux, nos goûts, nos amours, nos ouvrages. «Montrer la réalité du Diable dans ce monde, ce n'est pas augmenter la peur, c'est lui donner son véritable objet. C'est faire peur de la bonne manière. Et c'est peut-être le moyen de nous guérir des fausses angoisses qui nous paralysent, ou de l'angoisse de faux périIs.»
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