La Forge

La Forja
Trad. de l'espagnol par Paul Verdevoye
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis 
1989
Dans cette première partie de ses Mémoires, Arturo Baréa (né en 1897) raconte ses souvenirs d'enfance, d'adolescence et de première jeunesse (de 1903 à 1914). Il décrit d'abord sa vie à Madrid, avec sa mère, blanchisseuse dans un quartier populaire, puis ses vacances à la campagne, auprès de parents dont certains sont pauvres, d'autres aisés (ce sont les vacances chez un de ces parents, un forgeron rural, qui donnent son titre au livre). Il continue en décrivant son existence au Collège des Frères, où il poursuit ses études grâce à la générosité d'un de ses oncles. La mort de cet oncle provoque un drame de famille, et l'on suit Baréa, qui interrompt ses études, dans son apprentissage de la vie, commis de bazar d'abord, employé de banque ensuite. Le texte fourmille d'anecdotes curieuses, d'épisodes pittoresques, burlesques, dramatiques, dont la richesse, la variété et le ton rappellent Dickens. La vie y bouillonne comme dans les meilleurs romans picaresques.