La fin de la piste
Première parution en 1976
Gallimard
Parution
Depuis l'Indo, depuis l'Algérie, il délirait, un peu beaucoup aidé par l'alcool et le tutu. Puis on lui désigna un bonhomme à tuer. «On», c'était aussi du délire : la politicaille, la libre entreprise plus ou moins maquerelle, les élections gadouilleuses, les maires qu'il faut qu'on efface de la carte, le fric, l'ambition... Bref, une certaine image de la France contemporaine. Et le tueur délirant devint, bien entendu, le dindon de la farce. Mais, heureusement pour la morale et l'éducation civique, il ne fut pas le seul à se faire piéger.