L'Autre
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
Qui sont ces prisonniers que l’on tire de leur camp chaque matin, pour les envoyer à des travaux de bagnard? Quels sont ces maîtres qui surveillent cet esclavage, établissent des rapports, récupèrent les effets des captifs et les dentiers des morts? On songe, il va de soi, aux camps de concentration nazis ; on songe aussi à tout un système social.
Un captif (on l’appelle l’homme) est envoyé chez le Commandant du centre pour y servir d’homme à tout faire. Il y voit la vie quotidienne des bourreaux, vic familiale et intime. Lui, c’est un meuble, c’est l’Autre, celui auquel on ne fait pas attention, un moyen, un instrument qu’on garde ou qu’on supprime selon qu’on en a besoin ou non. Celui dont on accepte la mort.
Dans ce très beau récit, discret, serré, poignant, Charles Rohmer a créé une atmosphère d’oppression, de cruauté, de fatalité absurde à laquelle on ne peut pas être insensible.
Un captif (on l’appelle l’homme) est envoyé chez le Commandant du centre pour y servir d’homme à tout faire. Il y voit la vie quotidienne des bourreaux, vic familiale et intime. Lui, c’est un meuble, c’est l’Autre, celui auquel on ne fait pas attention, un moyen, un instrument qu’on garde ou qu’on supprime selon qu’on en a besoin ou non. Celui dont on accepte la mort.
Dans ce très beau récit, discret, serré, poignant, Charles Rohmer a créé une atmosphère d’oppression, de cruauté, de fatalité absurde à laquelle on ne peut pas être insensible.