L'Ami commun - Le Mystère d'Edwin Drood
Trad. de l'anglais par Lucien Carrive, Sylvère Monod et Renée Villoteau. Édition publiée sous la direction de Sylvère Monod avec la collaboration de Lucien Carrive
Gallimard
Parution
La carrière de Charles Dickens a commencé tôt. Tout se passe entre 1836 et 1870. Tout : les quinze romans et les récits plus courts.
L»Ami commun (1864-1865) est dans la lignée des énormes machines lancées par Dickens dès 1836 : un millier de pages, où prolifèrent avec exubérance incidents, personnages, lieux, mots, images et idées. Le comique y fait toujours aussi bon ménage avec l’émotion. La nouveauté réside dans la fermeté avec laquelle le romancier tient les fils de ses complexes intrigues, dans la hardiesse encore accrue de son invention langagière, dans la vigoureuse ampleur de sa réflexion sur la société, la politique, la finance, l’éducation, l’homme, l’amour et le mariage.
Du Mystère d’Edwin Drood, il n’en n’écrivit que la moitié, et mourut le 9 juin 1870, la plume à la main.
De 1870 à 1990, des dizaines de «suites» et des centaines d’études ont été écrites pour tenter de répondre aux interrogations que laisse subsister cette «fugue inachevée». L’auteur a légué en tout cas au lecteur un fragment d’une singulière richesse ; la qualité littéraire du Mystère d’Edwin Drood n’a guère retenu l’attention de la critique ; elle est pourtant éclatante. Jamais Dickens n’avait atteint une aussi sobre maîtrise de ses moyens d’expression.
L’ouvrage s’achève par un panorama bibliographique des études consacrées à Dickens.
L»Ami commun (1864-1865) est dans la lignée des énormes machines lancées par Dickens dès 1836 : un millier de pages, où prolifèrent avec exubérance incidents, personnages, lieux, mots, images et idées. Le comique y fait toujours aussi bon ménage avec l’émotion. La nouveauté réside dans la fermeté avec laquelle le romancier tient les fils de ses complexes intrigues, dans la hardiesse encore accrue de son invention langagière, dans la vigoureuse ampleur de sa réflexion sur la société, la politique, la finance, l’éducation, l’homme, l’amour et le mariage.
Du Mystère d’Edwin Drood, il n’en n’écrivit que la moitié, et mourut le 9 juin 1870, la plume à la main.
De 1870 à 1990, des dizaines de «suites» et des centaines d’études ont été écrites pour tenter de répondre aux interrogations que laisse subsister cette «fugue inachevée». L’auteur a légué en tout cas au lecteur un fragment d’une singulière richesse ; la qualité littéraire du Mystère d’Edwin Drood n’a guère retenu l’attention de la critique ; elle est pourtant éclatante. Jamais Dickens n’avait atteint une aussi sobre maîtrise de ses moyens d’expression.
L’ouvrage s’achève par un panorama bibliographique des études consacrées à Dickens.