Jeanne
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Dans le coin le pIus noir d'une cave, un vieillard paralysé, le Père, pousse des grognements quand il a faim. C'est sa seule manifestation de vie. Walter un jour plonge un poignard dans ses yeux qui ne reflètent que des souvenirs horribles. Nul sang, nulle humeur n'en coule : mais des perles qui parsèment le taudis : le vieillard n'était qu'un automate perfectionné dont la tête servait de coffre-fort. Lui-même, Walter, n'est-il pas un personnage étrange puisque le temps agit – du moins le prétend-il – à rebours sur lui? C'était le père de Jeanne, et il est destiné à devenir son fils.
Quant à Jeanne, l'héroïne du livre, elle est admirablement belle, mais elle a une jambe de bois – qui ne nuit d'aillenrs nullement à sa beauté. Jean, son époux, la fuit : elle le suit sur les routes d'un pays étrange, qui pourrait bien être la France, dans une poursuite harassante, elle-mème poursuivie par ses amoureux : Antoine le taciturne, Alfred, les jumeaux Fernand I et Fernand II.
Retrouvera-t-elle Jean, qu'elle aime d'un amour fou, et qui l'aime plus que son âme? Elle et lui triompheront-ils des obstacles du monde et de leur cœur – et des obstacles apparemment surnaturels qui s'opposent à leur réunion?
Dans ce roman, Marcel Bisiaux fait preuve d'une profonde intuition du merveilleux. Son humour subtil, ses dons de peintre, son aisance à se mouvoir dans une atmosphère fantastique l'apparentent à Kafka et à Hoffmann.
Quant à Jeanne, l'héroïne du livre, elle est admirablement belle, mais elle a une jambe de bois – qui ne nuit d'aillenrs nullement à sa beauté. Jean, son époux, la fuit : elle le suit sur les routes d'un pays étrange, qui pourrait bien être la France, dans une poursuite harassante, elle-mème poursuivie par ses amoureux : Antoine le taciturne, Alfred, les jumeaux Fernand I et Fernand II.
Retrouvera-t-elle Jean, qu'elle aime d'un amour fou, et qui l'aime plus que son âme? Elle et lui triompheront-ils des obstacles du monde et de leur cœur – et des obstacles apparemment surnaturels qui s'opposent à leur réunion?
Dans ce roman, Marcel Bisiaux fait preuve d'une profonde intuition du merveilleux. Son humour subtil, ses dons de peintre, son aisance à se mouvoir dans une atmosphère fantastique l'apparentent à Kafka et à Hoffmann.