Histoire des États-Unis
Trad. de l'anglais par Jean Lestrade
Collection La Suite des temps
Gallimard
Parution
Cette histoire de la grande démocratie américaine est considérée aux États-Unis et au Canada comme l'un des ouvrages les plus complets, les plus achevés du genre. Il a été adopté par un grand nombre d'universités américaines. Fruit d'une collaboration entre un Anglais, Jack E. Morpurgo, spécialiste de l'histoire coloniale de la Grande-Bretagne, et un Américain, Russel Nye, connu pour ses études sur la guerre civile et la littérature américaines, il présente les meilleures garanties d'information et d'impartialité.
Il n'est pas besoin de souligner l'intérêt d'un tel ouvrage, à une époque où les États-Unis d'Amérique jouent, dans la politique mondiale, le rôle de premier plan qu'Alexis de Tocqueville avait su prévoir.
Comment s'est formé l'État Fédéral, né de la scission des colonies anglaises d'avec la métropole, les crises internes qu'il a dû surmonter, parmi lesquelles, la plus grande de toutes, la guerre entre les États du Nord et les États Confédérés du Sud ; comment de la doctrine de l'Amérique aux Américains, énoncée par Monroe, et dont le corollaire devait être l'isolationnisme, les États-Unis en sont venus, progressivement, à s'intéresser aux affaires de l'Europe et du monde, jusqu'à y prendre la part active que l'on sait – c'est cette évolution, accomplie en deux siècles à peine, que les deux historiens permettent de comprendre.
Ce n'est pas un simple résumé des événements qu'ils nous donnent ; l'histoire qu'ils écrivent n'est pas l' «histoire-batailles», mais, attentifs aux courants de pensée, aux grandes transformations sociales, c'est une analyse et une synthèse de toutes les forces qui ont contribué à la formation des États-Unis qu'ils nous proposent.
On ne comprendra rien à la politique actuelle de l'Amérique sans une connaissance de son passé. Qu'elle ait été une colonie dressée contre la métropole, ou l'oublie trop souvent. Ce livre doit se trouver sur la table de tout honnête homme qui cherche aujourd'hui à comprendre son temps.
Il n'est pas besoin de souligner l'intérêt d'un tel ouvrage, à une époque où les États-Unis d'Amérique jouent, dans la politique mondiale, le rôle de premier plan qu'Alexis de Tocqueville avait su prévoir.
Comment s'est formé l'État Fédéral, né de la scission des colonies anglaises d'avec la métropole, les crises internes qu'il a dû surmonter, parmi lesquelles, la plus grande de toutes, la guerre entre les États du Nord et les États Confédérés du Sud ; comment de la doctrine de l'Amérique aux Américains, énoncée par Monroe, et dont le corollaire devait être l'isolationnisme, les États-Unis en sont venus, progressivement, à s'intéresser aux affaires de l'Europe et du monde, jusqu'à y prendre la part active que l'on sait – c'est cette évolution, accomplie en deux siècles à peine, que les deux historiens permettent de comprendre.
Ce n'est pas un simple résumé des événements qu'ils nous donnent ; l'histoire qu'ils écrivent n'est pas l' «histoire-batailles», mais, attentifs aux courants de pensée, aux grandes transformations sociales, c'est une analyse et une synthèse de toutes les forces qui ont contribué à la formation des États-Unis qu'ils nous proposent.
On ne comprendra rien à la politique actuelle de l'Amérique sans une connaissance de son passé. Qu'elle ait été une colonie dressée contre la métropole, ou l'oublie trop souvent. Ce livre doit se trouver sur la table de tout honnête homme qui cherche aujourd'hui à comprendre son temps.