Francis Bacon, aspects d'une vie
Trad. de l'anglais par Michèle Hechter
Parution
Peintre parmi les plus célèbres du XXᵉ siècle, Francis Bacon connut une existence aussi aventureuse que tragique, jonchée d’épisodes rocambolesques ou terribles, de suicides et d’amitiés bouleversées, de passions extrêmes et de rivalités venimeuses. Né à Dublin, d’une famille de la bourgeoisie aisée, il connut une adolescence tourmentée, entrant en conflit avec son père, qu’il volait, monnayant ses charmes, fréquentant la bohème berlinoise, et ne tardant pas à se maquiller d’extraordinaire façon, se laquant les cheveux avec du cirage et se nettoyant les dents au détergent. Sa passion du jeu, dans laquelle il avait réussi à impliquer sa vieille nourrice, fut l’une des constantes de son existence. Décorateur à succès dans les années trente, il abandonna cette activité pour se consacrer à la peinture, où il fut très tôt reconnu comme un maître.
Daniel Farson, qui fut son ami pendant plus de quarante ans, dresse la chronique de cette vie singulière, des soûleries mémorables du Colony Club à Soho aux excursions tangéroises en compagnie de William Burroughs et de Paul Bowles, de la consécration internationale à une ultime passion pour John Edwards. Il livre ici un portrait unique de cet «homme magique» qui chercha à restituer la réalité avec la même tension, la même violence, la même atroce 1ucidité qu’illustraient, disait-il, les anciennes tragédies grecques.
Daniel Farson, qui fut son ami pendant plus de quarante ans, dresse la chronique de cette vie singulière, des soûleries mémorables du Colony Club à Soho aux excursions tangéroises en compagnie de William Burroughs et de Paul Bowles, de la consécration internationale à une ultime passion pour John Edwards. Il livre ici un portrait unique de cet «homme magique» qui chercha à restituer la réalité avec la même tension, la même violence, la même atroce 1ucidité qu’illustraient, disait-il, les anciennes tragédies grecques.