Fortune des airs
Collection Blanche
Gallimard
Parution
«La fortune des airs, comme on disait autrefois la fortune de mer.
Elle donne la gloire ou l'énigmatique effacement au cœur des distances marines. Elle interrompt par la noyade solitaire, par une captivité sordide, par la lente agonie dans la jungle un courage régulier et peu connu.
Il s'agit ici d'une plus mince aventure. Le lecteur va tomber pour une demi-heure dans les silences d'une île de pierre et de soleil et d'une fille de quinze ans.
Les pages qui suivent tentent l'esquisse d'une métaphysique de l'aviation. La géographie aérienne et sentimentale de la planète reste à découvrir. Quelle idée un étranger à la Terre peut-il s'en faire et de ses habitants, qui jamais ne l'eût approchée de moins de quatre mille mètres.
La métaphysique des chemins de fer naît à peine. Celle des diligences a dû attendre Dickens, c'est à-dire la veille de leur disparition. En 1931 on ne peut que s'essayer à dégrossir celle de la voiture volante.»
André Dubois La Chartre.
Elle donne la gloire ou l'énigmatique effacement au cœur des distances marines. Elle interrompt par la noyade solitaire, par une captivité sordide, par la lente agonie dans la jungle un courage régulier et peu connu.
Il s'agit ici d'une plus mince aventure. Le lecteur va tomber pour une demi-heure dans les silences d'une île de pierre et de soleil et d'une fille de quinze ans.
Les pages qui suivent tentent l'esquisse d'une métaphysique de l'aviation. La géographie aérienne et sentimentale de la planète reste à découvrir. Quelle idée un étranger à la Terre peut-il s'en faire et de ses habitants, qui jamais ne l'eût approchée de moins de quatre mille mètres.
La métaphysique des chemins de fer naît à peine. Celle des diligences a dû attendre Dickens, c'est à-dire la veille de leur disparition. En 1931 on ne peut que s'essayer à dégrossir celle de la voiture volante.»
André Dubois La Chartre.