En mouchant la chandelle

. Nouvelles chinoises des Ming
Trad. du chinois par Jacques Dars et révisé par Tchang Foujouei. Avant-propos de Jacques Dars
Première édition
Collection L'Imaginaire (no162)
Gallimard
Parution
Ces nouvelles, un des fleurons de la littérature chinoise du début des Ming, comportent maints récits véridiques et d'émouvantes histoires d'amour, mais sont en même temps la quintessence de l'imaginaire chinois : songes étranges ou vies rêvées, épisodes galants et poétiques, aventures érotiques et cruelles, rencontres charmantes ou glaçantes, permettent au réalisme et au fantastique d'échanger constamment leurs domaines, et produisent un mélange d'une poésie, d'une saveur, d'un raffinement inimitables.
Leur succès fut considérable en Chine, et immense au Japon, où elles influencèrent durablement la littérature fantastique : Ueda Akinari, l'auteur des Contes de pluie et de lune, doit beaucoup à cette Chandelle, dont certains thèmes atteindront même l'Europe, par le biais de Lafcadio Hearn (Kwaidan) et de Gustav Meyrink, l'auteur du Golem.