De l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts

précédé de Du heurt à la porte dans «Macbeth» et suivi de Les Derniers Jours d'Emmanuel Kant, Jeanne d'Arc et de La Sphinge thébaine
Trad. de l'anglais par Pierre Leyris et Marcel Schwob
Gallimard
Parution
«Qu'on ne s'étonne pas de trouver ici, aux côtés d'une esthétique de l'assassinat, des essais traitant de sujets aussi disparates qu'un détail de Macbeth, le déclin de Kant, Jeanne d'Arc et l'énigme qu'Œdipe pensa résoudre. Ils consonnent parfaitement entre eux parce qu'ils trahissent tous, en quelque mesure, le voile d'ironie écarté, l'obsession d'une menace. Obsession nourrie des hantises de l'enfance, orchestrées par la mémoire, par l'opium, par les rêves. Angoisse de la faute ancienne, du pas irréparable franchi, comme de l'inévitable erreur future. Angoisse aussi de la rétribution survenant sous la forme de quelque terrible châtiment. Autrement dit, pour la conscience tourmentée de De Quincey, angoisse de la mort, fille du péché, à l' uvre au-dedans comme au-dehors de l'homme.»
Pierre Leyris.