David, la politique et la Révolution
Édition et préface de Pascal Griener
Parution
Les recherches menées par Antoine Schnapper sur David et la politique ont marqué les études historiques comme l'histoire de l'art de la fin du XXᵉ siècle. Le moment était venu de les revisiter. Au cœur de ces travaux, les contributions au catalogue de l'exposition «David» de 1989 et trois études brèves, mais percutantes, qui balisent les segments capitaux de la vie de l'artiste : l'Ancien Régime, la Révolution, l'Empire.
Les analyses d'Antoine Schnapper encadrent et illustrent un moment essentiel de l'histoire de l'art. Au tournant des années 1980, l'analyse formaliste qui dominait les études sur l'art «néoclassique» cède le pas devant un regain d'intérêt pour le contexte historico-politique, et pour la traduction visuelle d'un message politique.
David était le personnage idéal à étudier selon cette nouvelle perspective : grand peintre, chef d'école, c'est un des fondateurs de la modernité, qui pense la peinture comme un outil politique au service du peuple. À ses yeux, l'artiste doit mettre en forme l'imaginaire collectif avec les moyens qui lui sont propres. Dès l'époque des Lumières, il s'emploie à la représentation d'idéaux majeurs, qu'il n'aura de cesse, après la Révolution, de mettre en œuvre, non seulement par son art, mais par son engagement politique.
Les analyses d'Antoine Schnapper encadrent et illustrent un moment essentiel de l'histoire de l'art. Au tournant des années 1980, l'analyse formaliste qui dominait les études sur l'art «néoclassique» cède le pas devant un regain d'intérêt pour le contexte historico-politique, et pour la traduction visuelle d'un message politique.
David était le personnage idéal à étudier selon cette nouvelle perspective : grand peintre, chef d'école, c'est un des fondateurs de la modernité, qui pense la peinture comme un outil politique au service du peuple. À ses yeux, l'artiste doit mettre en forme l'imaginaire collectif avec les moyens qui lui sont propres. Dès l'époque des Lumières, il s'emploie à la représentation d'idéaux majeurs, qu'il n'aura de cesse, après la Révolution, de mettre en œuvre, non seulement par son art, mais par son engagement politique.