Correspondance générale
, tome VII
: 6 juin 1824 - 31 décembre 1827
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Tome VII : 6 juin 1824 : Chateaubriand est renvoyé du ministère des Affaires étrangères comme s’il avait «volé la montre du roi sur la cheminée». Dès lors, il devient l’ennemi implacable du gouvernement Villèle. Champion de la lutte pour toutes les libertés, en particulier celle de la presse, il devient en 1827 l’adversaire attitré de «la loi de justice et d’amour».
Les années 1825-1827 sont aussi celles où l’écrivain désargenté se remet au travail, révisant et complétant ses ouvrages pour une édition des Œuvres complètes, qui paraissent chez Ladvocat à partir de juin 1826. En 1826, précisément, il part avec Mme de Chateaubriand à Lausanne pour y chercher une retraite studieuse ; il y fait la connaissance de Rosalie de Constant et de la jeune et jolie Laure de Cottens.
En vérité, cette vie vouée à la politique et au travail serait bien austère si des liaisons amicales ou amoureuses ne venaient l’éclairer. Les lettres envoyées à son ancienne maîtresse, Cordélia de Castellane, en voyage en Italie, sont parmi les plus riches et les plus intéressantes qu’il ait écrites. Mais une autre favorite fait son entrée dans la Correspondance : Mme de Pierreclau reçoit de nombreux billets, inédits pour la plupart, attestant une assiduité et une intimité qui ne se démentiront pas jusqu’en 1832.
Les années 1825-1827 sont aussi celles où l’écrivain désargenté se remet au travail, révisant et complétant ses ouvrages pour une édition des Œuvres complètes, qui paraissent chez Ladvocat à partir de juin 1826. En 1826, précisément, il part avec Mme de Chateaubriand à Lausanne pour y chercher une retraite studieuse ; il y fait la connaissance de Rosalie de Constant et de la jeune et jolie Laure de Cottens.
En vérité, cette vie vouée à la politique et au travail serait bien austère si des liaisons amicales ou amoureuses ne venaient l’éclairer. Les lettres envoyées à son ancienne maîtresse, Cordélia de Castellane, en voyage en Italie, sont parmi les plus riches et les plus intéressantes qu’il ait écrites. Mais une autre favorite fait son entrée dans la Correspondance : Mme de Pierreclau reçoit de nombreux billets, inédits pour la plupart, attestant une assiduité et une intimité qui ne se démentiront pas jusqu’en 1832.