Comment un nom devient une griffe
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
«Il est difficile de se faire un nom. Que ce nom devienne une griffe, dont la notoriété universelle soit une garantie de qualité est une tout autre affaire. Il y faut un brin de génie, beaucoup de talent, de l'opportunisme, de la chance, une propagande habile.
On attend de la France qu'elle poétise l'art de vivre. Le luxe est sa fonction. Alors qu'à l'étranger Bayer ou Singer réussissent des griffes en calmant les migraines ou en fabriquant des machines, c'est tout particulièrement les couturiers, les parfumeurs et les orfèvres qui défendent le prestige de Paris, dans le monde entier.
Lucien François, éminence grise de la mode parisienne, les connaît bien. Pour certains, il a aidé à leurs débuts. Pour d'autres, il a suivi, de près, leurs efforts en vue de devenir une dynastie après n'avoir été qu'un individu. Il s'est fait leur mémorialiste pour avoir été souvent leur intime.
Ce livre est l'aboutissement d'un quart de siècle de journalisme spécialisé. Des portraits, des anecdotes, des traits, des jugements parfois, de l'ironie souvent, mais, avant tout, l'amour de la qualité, la connaissance de la plus haute tradition française. Hermès, Guerlain, Mme Lanvin, Mlle Chanel, Charles Christofle, Mme Crès la veuve Pommery, Marcel Boussac, Christian Dior, Cartier, Rodier et vingt autres, sont des personnages de première grandeur. Entre Worth l'ancêtre et Pierre Cardin, le dernier à avoir fait une griffe de son nom, Lucien François s'efforce de chercher le motif secret qui leur a permis d'imposer des artifices qui font rêver.
Légèreté! dira-t-on. Peut-être. Mais c'est une légèreté qui pèse, pour l'économie française, plusieurs milliards de nouveaux francs de chiffre d'affaires.»
On attend de la France qu'elle poétise l'art de vivre. Le luxe est sa fonction. Alors qu'à l'étranger Bayer ou Singer réussissent des griffes en calmant les migraines ou en fabriquant des machines, c'est tout particulièrement les couturiers, les parfumeurs et les orfèvres qui défendent le prestige de Paris, dans le monde entier.
Lucien François, éminence grise de la mode parisienne, les connaît bien. Pour certains, il a aidé à leurs débuts. Pour d'autres, il a suivi, de près, leurs efforts en vue de devenir une dynastie après n'avoir été qu'un individu. Il s'est fait leur mémorialiste pour avoir été souvent leur intime.
Ce livre est l'aboutissement d'un quart de siècle de journalisme spécialisé. Des portraits, des anecdotes, des traits, des jugements parfois, de l'ironie souvent, mais, avant tout, l'amour de la qualité, la connaissance de la plus haute tradition française. Hermès, Guerlain, Mme Lanvin, Mlle Chanel, Charles Christofle, Mme Crès la veuve Pommery, Marcel Boussac, Christian Dior, Cartier, Rodier et vingt autres, sont des personnages de première grandeur. Entre Worth l'ancêtre et Pierre Cardin, le dernier à avoir fait une griffe de son nom, Lucien François s'efforce de chercher le motif secret qui leur a permis d'imposer des artifices qui font rêver.
Légèreté! dira-t-on. Peut-être. Mais c'est une légèreté qui pèse, pour l'économie française, plusieurs milliards de nouveaux francs de chiffre d'affaires.»