Cibles
Avec des notices de Claude d'Anthenaise
Coédition Gallimard / Musée de la Chasse et de la Nature
Préface d'Isabelle Delage et Seadeta Midžić
Parution
«Suite à la tradition des compagnies d’archers, à partir du XVIᵉ siècle, des sociétés de tir se développent de l’Allemagne à l'Europe centrale. À l’occasion des multiples concours de tir qui s’ensuivent, apparaissent les cibles peintes remises au vainqueur après la compétition.
La variété des images criblées de balles qui nous en sont parvenues est étonnante : scènes de chasse mais aussi scènes de genre, scènes mythologiques, voire érotiques…, laissant à penser que tout peut devenir cible.
À partir de cibles conservées dans les musées de Croatie, pour la plupart datant du XIXᵉ siècle, ainsi que d’autres des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles d’origine germanique, ce livre se propose d’interroger la fascination pour la cible qui parcourt l'histoire de l’art. De sorte à confronter des œuvres récentes utilisant le motif de la cible ou les impacts du tir ou enfin recourant à la pratique du tir, avec ces cibles peintes, qui constituent un domaine peu exploré de l’art populaire.
Ce qui conduit à revenir sur ce qui lie la création et la destruction, mais aussi le regard et le désir, et sur ce qui se joue d’incontrôlable entre la vue et la vision comme entre l'ombre et la proie.»
Annie Le Brun.
La variété des images criblées de balles qui nous en sont parvenues est étonnante : scènes de chasse mais aussi scènes de genre, scènes mythologiques, voire érotiques…, laissant à penser que tout peut devenir cible.
À partir de cibles conservées dans les musées de Croatie, pour la plupart datant du XIXᵉ siècle, ainsi que d’autres des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles d’origine germanique, ce livre se propose d’interroger la fascination pour la cible qui parcourt l'histoire de l’art. De sorte à confronter des œuvres récentes utilisant le motif de la cible ou les impacts du tir ou enfin recourant à la pratique du tir, avec ces cibles peintes, qui constituent un domaine peu exploré de l’art populaire.
Ce qui conduit à revenir sur ce qui lie la création et la destruction, mais aussi le regard et le désir, et sur ce qui se joue d’incontrôlable entre la vue et la vision comme entre l'ombre et la proie.»
Annie Le Brun.