Michael Dyer
Dick King-Smith
Pays
Dick King-Smith est né en 1922 en Angleterre, à Bitton, un village du Gloucestershire, dans une famille aisée qui possédait une fabrique de papier mais aussi une ferme. Dès son enfance, Dick se passionne pour les animaux. Il a élevé aussi bien des perruches que des lapins, des tortues, des souris et des rats et il veut devenir fermier.
En 1947, après avoir servi durant la Seconde Guerre mondiale en Italie d’où il revient blessé, il prend en charge la gestion de la ferme familiale. Mais il s’occupe des animaux qui lui plaisent, les vaches, les chèvres et surtout les cochons, ses animaux préférés. Il n’a pas le cœur de transformer les bêtes vivantes en marchandises. Finalement la ferme fait faillite en 1967.
Il fait alors toutes sortes de métiers, vendeur, ou encore employé dans une usine de chaussures. Puis il décide de retourner à l’université. À 53 ans, il obtient des diplômes en anglais et en philosophie la même année que ses enfants, et devient instituteur dans une école primaire d’un petit village des environs de Bath. Son arithmétique «chancelante» lui fait vite préférer la classe des 5-6 ans. De ce métier d’instituteur, il garde une connaissance intime du monde enfantin. Encouragé par ses élèves, Dick King-Smith se tourne vers l’écriture. L’attaque d’un renard contre ses propres coquelets lui donne l’idée d’une histoire pour les enfants. Il la propose en 1978 à un éditeur. Il s’agit des «Longs Museaux» et c’est le début d’une carrière d’écrivain qui compte à ce jour plus d’une centaine de romans où les animaux ont une place primordiale. Son œuvre s’inscrit d’ailleurs dans une tradition de littérature anthropomorphique, dont la figure la plus célèbre demeure Rudyard Kipling, l’auteur du «Livre de la jungle». Cette veine littéraire ne lisse pas le caractère parfois brutal de la nature et Dick King-Smith a toujours refusé l’idéalisation de son univers animalier. En 1983, son sixième livre, «Babe, le cochon devenu berger», remporte le Guardian Children’s Book Prize. Le succès est immédiat et le livre inspirera un film remarquable, en 1996.
Dick King-Smith se consacre désormais à l’écriture. Son rituel consiste en trois étapes quotidiennes : premier jet au stylo le matin, recopiage sur une machine à écrire l’après-midi et lecture de son travail à son épouse le soir. Ses livres sont traduits dans plus de douze langues et achetés à plus de cinq millions d’exemplaires. Il reçoit des lettres enthousiastes de jeunes lecteurs du monde entier. Dick King-Smith est aussi l’auteur d’une série télévisée inspirée de son livre «Harry est fou».
Immense auteur pour la jeunesse, il s’est éteint le 4 janvier 2011, dans son sommeil, à son domicile britannique.
En 1947, après avoir servi durant la Seconde Guerre mondiale en Italie d’où il revient blessé, il prend en charge la gestion de la ferme familiale. Mais il s’occupe des animaux qui lui plaisent, les vaches, les chèvres et surtout les cochons, ses animaux préférés. Il n’a pas le cœur de transformer les bêtes vivantes en marchandises. Finalement la ferme fait faillite en 1967.
Il fait alors toutes sortes de métiers, vendeur, ou encore employé dans une usine de chaussures. Puis il décide de retourner à l’université. À 53 ans, il obtient des diplômes en anglais et en philosophie la même année que ses enfants, et devient instituteur dans une école primaire d’un petit village des environs de Bath. Son arithmétique «chancelante» lui fait vite préférer la classe des 5-6 ans. De ce métier d’instituteur, il garde une connaissance intime du monde enfantin. Encouragé par ses élèves, Dick King-Smith se tourne vers l’écriture. L’attaque d’un renard contre ses propres coquelets lui donne l’idée d’une histoire pour les enfants. Il la propose en 1978 à un éditeur. Il s’agit des «Longs Museaux» et c’est le début d’une carrière d’écrivain qui compte à ce jour plus d’une centaine de romans où les animaux ont une place primordiale. Son œuvre s’inscrit d’ailleurs dans une tradition de littérature anthropomorphique, dont la figure la plus célèbre demeure Rudyard Kipling, l’auteur du «Livre de la jungle». Cette veine littéraire ne lisse pas le caractère parfois brutal de la nature et Dick King-Smith a toujours refusé l’idéalisation de son univers animalier. En 1983, son sixième livre, «Babe, le cochon devenu berger», remporte le Guardian Children’s Book Prize. Le succès est immédiat et le livre inspirera un film remarquable, en 1996.
Dick King-Smith se consacre désormais à l’écriture. Son rituel consiste en trois étapes quotidiennes : premier jet au stylo le matin, recopiage sur une machine à écrire l’après-midi et lecture de son travail à son épouse le soir. Ses livres sont traduits dans plus de douze langues et achetés à plus de cinq millions d’exemplaires. Il reçoit des lettres enthousiastes de jeunes lecteurs du monde entier. Dick King-Smith est aussi l’auteur d’une série télévisée inspirée de son livre «Harry est fou».
Immense auteur pour la jeunesse, il s’est éteint le 4 janvier 2011, dans son sommeil, à son domicile britannique.