Victor de Pange a retrouvé quatorze lettres ou billets de Mme de Staël et six lettres du duc de Wellington. Pendant son séjour en Angleterre, de juin 1813 à mai 1814, Mme de Stael n'avait pas eu l'occasion de rencontrer Wellington. À son retour en France, après dix ans d'exil, c'est à Paris qu'elle le vit pour la première fois. Leur correspondance dura jusqu'à sa mort, deux ans plus tard. Un seul grand thème domine en fait cette correspondance : l'occupation militaire de la France par les alliés que Mme de Staël ressentit cruellement, et qui assombrit la joie qu'elle avait eue de la défaite de Napoléon.
Une préface de la comtesse Jean de Pange met en valeur l'importance attachée par Mme de Staël à la liberté individuelle. Une introduction et un important texte de liaison permettent de situer cette correspondance par rapport aux événements de l'époque.