Le Livre de Chams de Tabriz
. Cent poèmes
Annotations des traducteurs
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2018
Le livre de Chams de Tabriz est un chant d'amour absolu. Bouleversé par la rencontre d'un ermite, un très grand poète du XIIIᵉ siècle persan, Mowlânâ (1207-1273), change de vie et chante cette totale métamorphose.
L'ouvrage né de cette révélation-révolution représente huit volumes de poèmes, et si beaucoup ne sont que vers de circonstance, répétitifs, parfois apocryphes, beaucoup restent intéressants, et une centaine, ceux qu'on trouvera dans ce recueil, sont magnifiques.
L'itinéraire spirituel de Mowlânâ est fort émouvant : il reçoit de son père l'éducation d'un soufi, et la perfectionne ensuite, assortie de mortifications, auprès de maîtres ès théologie, devient un austère prédicateur et mollah... jusqu'au fameux jour de l'an 1244 où il rencontre dans la ville de Konya un derviche anonyme vêtu de noir : et soudain, le pieux Mowlânâ se mue en libertin, chante et danse, coupe de vin à la main ! Ivre de l'ivresse éternelle de la Vérité, il «divague» et chante sa métamorphose : «Je suis ce soudain-t'avoir-vu...»
Ce livre nous permet, assurent les traducteurs, de suivre pas à pas le chemin mystique de Mowlânâ, le plus beau peut-être qui fut jamais tracé : égarement du cœur, perte de l'être, union intime à l'univers, délire obscur, angoisse, lumière enfin, et sagesse, et silence...
L'ouvrage né de cette révélation-révolution représente huit volumes de poèmes, et si beaucoup ne sont que vers de circonstance, répétitifs, parfois apocryphes, beaucoup restent intéressants, et une centaine, ceux qu'on trouvera dans ce recueil, sont magnifiques.
L'itinéraire spirituel de Mowlânâ est fort émouvant : il reçoit de son père l'éducation d'un soufi, et la perfectionne ensuite, assortie de mortifications, auprès de maîtres ès théologie, devient un austère prédicateur et mollah... jusqu'au fameux jour de l'an 1244 où il rencontre dans la ville de Konya un derviche anonyme vêtu de noir : et soudain, le pieux Mowlânâ se mue en libertin, chante et danse, coupe de vin à la main ! Ivre de l'ivresse éternelle de la Vérité, il «divague» et chante sa métamorphose : «Je suis ce soudain-t'avoir-vu...»
Ce livre nous permet, assurent les traducteurs, de suivre pas à pas le chemin mystique de Mowlânâ, le plus beau peut-être qui fut jamais tracé : égarement du cœur, perte de l'être, union intime à l'univers, délire obscur, angoisse, lumière enfin, et sagesse, et silence...