Sélection thématique
Le surréalisme aux Éditions Gallimard
Robert Desnos comptait parmi les quelques jeunes aventuriers de l’inconnu qui participèrent, en 1922, à de troublantes séances de sommeil éveillé où se notaient sur des papiers de hasard les effets de l’inconscient en fusion. Témoins des visions et fulgurances de ce rêveur forcené, les manuscrits rassemblés dans ce formidable petit livre, qui dormaient dans une boîte en carton du fonds de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, invitent à une émouvante et vertigineuse plongée dans la mémoire...
Étonnante correspondance que celle qu’échangèrent, pendant plus de quarante ans, André Breton et Jean Paulhan : on y découvre la profonde complicité intellectuelle qui lia le chef de file du surréalisme au directeur de La NRF et les premiers feux de l’aventure surréaliste, à laquelle Paulhan a pleinement pris part à ses débuts, puis les rapports, faits de désirs et de tensions, entre l’avant-garde et l’institution. Ces lettres dévoilent enfin l’intimité d’une relation qui cherche, jusqu’au bout...
Cette correspondance inédite fait revivre vingt ans de l’histoire de Dada et du surréalisme au fil des échanges entre deux acteurs majeurs. Des noms d’écrivains – Tzara, Aragon, Crevel, Char, Péret et d’autres – traversent ces pages, ainsi que ceux de peintres, Max Ernst et surtout Dalí. On y voit l’histoire des revues s’enrichir de nouveaux épisodes.
L’auteur de Capitale de la douleur et de L’amour la poésie a donné à la poésie surréaliste son plus pur éclat, sa participation aux côtés de...
L’auteur de Capitale de la douleur et de L’amour la poésie a donné à la poésie surréaliste son plus pur éclat, sa participation aux côtés de...
Nadja est l'un des textes les plus frémissants d'André Breton : ce récit autobiographique évoque la rencontre de l'auteur avec Léona Delcourt, en 1926. Celle qui se surnommait elle-même Nadja lui voue un amour désespéré, qui plonge le chantre du surréalisme dans une profonde crise existentielle. En une dizaine de jours, à l'été 1927, il rédige les deux premières parties du récit. Il y ajoutera quelques mois plus tard une dernière partie puis des documents iconographiques.
Cette édition de luxe...
Cette édition de luxe...
«Voici la correspondance échangée entre les trois principaux meneurs de Dada à Paris. Nous sommes au cœur de l’organisation de la révolution. Par chance, chacun ayant la manie de la conservation, nous avons eu accès à quasiment toutes leurs lettres. Ils utilisent peu
le téléphone, et ne se voient qu’au moment du coup d’éclat.
Quelles sont leurs motivations? Comment s’impliquent-ils? Comment voient-ils leur coup d’État? Quelle stratégie envisagent-ils?
Paradoxalement, on ne lira pas le journal à...
Quelles sont leurs motivations? Comment s’impliquent-ils? Comment voient-ils leur coup d’État? Quelle stratégie envisagent-ils?
Paradoxalement, on ne lira pas le journal à...
La correspondance entre André Breton et Benjamin Péret – 1920-1959 – revêt une importance majeure pour la connaissance du surréalisme, non seulement parce qu’elle représente une source inédite de l’histoire du mouvement depuis son origine mais, surtout, parce qu’elle constitue un exemple rare, sinon unique, d’une collaboration étroite et d’une amitié de toute une vie entre deux poètes. Breton disait de Péret : «J’en parle de trop près comme d’une lumière qui jour après jour […] m’a embelli la...
Nouvelles Hébrides a été rédigé en quelques séances d’« écriture automatique » en avril-mai 1922. Ce texte explosif marquant l’entrée en force de Robert Desnos dans le groupe de Littérature, déjà « surréaliste » sans encore avoir l’estampille officielle du Manifeste de 1924. Il accumule sans la moindre retenue des scènes érotiques et des aventures scabreuses auxquelles participent aussi bien les amis de l’auteur, Breton, Aragon, Péret, Vitrac, que des personnages sortis de son imagination...
Ces quelque cent soixante-dix lettres sont la chronique d'une amitié passionnée puis violemment rompue, en même temps qu'elles jalonnent un moment essentiel de la modernité du XXᵉ siècle. Un premier ensemble réunit les lettres de 1918-1919, écrites du front, puis d'Alsace et de Sarre après l'armistice : médecin-auxiliaire jeté en première ligne, Aragon a vécu de près la tuerie mondiale, naufrage d'une civilisation d'où naît la révolte Dada. Ensuite affleure l'histoire agitée du groupe...
Ce recueil est un modèle de complicité artistique, les deux auteurs engendrant une œuvre qui exige que les dessins de l'un et les poèmes de l'autre demeurent indissociables. Renversant l'ordre habituel des choses, Paul Éluard avait d'ailleurs tenu à préciser sur la page de titre du manuscrit de travail des Mains libres que c'était lui, le poète, qui avait «illustré» les dessins de Man Ray. En fait d'illustrations, les textes entrent plutôt en résonance intuitive avec les propositions graphiques...
«Le titre de cet ouvrage est emprunté au manifeste Dada de Philippe Soupault, Littérature et le reste (suivi de près par le second manifeste de sa plume, Machine à écrire Dada). Il est à prendre avec toute l'ironie et la distance implicites.
Ces deux textes figurent dans "Vingt-trois manifestes du mouvement Dada", publié en 1920 dans la revue nommée par dérision Littérature qu'il dirigeait avec Louis Aragon et André Breton. Le titre de Soupault se réfère, comme celui de la revue, au dernier vers...
Ces deux textes figurent dans "Vingt-trois manifestes du mouvement Dada", publié en 1920 dans la revue nommée par dérision Littérature qu'il dirigeait avec Louis Aragon et André Breton. Le titre de Soupault se réfère, comme celui de la revue, au dernier vers...