Vuillard
Avant-propos de John Rewald
Collection Livres d'Art
Gallimard
Parution
Le secret dont Vuillard s'est volontairement entouré et que sa mort même a préservé n'a permis qu'à de rares critiques, à de rares écrivains de devenir ses biographes. Mais parmi eux, une place particulière revient à Jacques Salomon. Peintre et familier de Vuillard (il a épousé Annette Roussel, nièce et modèle favori du peintre), il est mieux qualifié que quiconque pour nous donner à entendre ce que fut cet homme secret.
Né en 1868 dans une famille modeste, Vuillard perd son père à l'âge de quinze ans. Encouragé et aidé par sa mère, il peut suivre sa vocation de peintre. Cette merveilleuse harmonie familiale est la source de l'inspiration de Vuillard, peintre d'intérieur et de scènes de la vie quotidienne. À l'Académie Julian, avec Maurice Denis, Bonnard, Roussel, il s'allie au groupe des Nabis. Il expose chez Bernheim, grave des lithographies pour Vollard, décore les intérieurs de ses amis, puis en 1912 il décore le théâtre des Champs-Élysées, et plus tard le palais de Chaillot et celui de la Société des Nations à Genève.
C'est surtout entre 1920 et 1940 que se situe la grande époque de Vuillard, car c'est dans l'art du portrait qu'il affirme son génie, ce qui le place parmi les peintres les plus prestigieux de la tradition des portraitistes français, jusqu'en juin 1940.
Né en 1868 dans une famille modeste, Vuillard perd son père à l'âge de quinze ans. Encouragé et aidé par sa mère, il peut suivre sa vocation de peintre. Cette merveilleuse harmonie familiale est la source de l'inspiration de Vuillard, peintre d'intérieur et de scènes de la vie quotidienne. À l'Académie Julian, avec Maurice Denis, Bonnard, Roussel, il s'allie au groupe des Nabis. Il expose chez Bernheim, grave des lithographies pour Vollard, décore les intérieurs de ses amis, puis en 1912 il décore le théâtre des Champs-Élysées, et plus tard le palais de Chaillot et celui de la Société des Nations à Genève.
C'est surtout entre 1920 et 1940 que se situe la grande époque de Vuillard, car c'est dans l'art du portrait qu'il affirme son génie, ce qui le place parmi les peintres les plus prestigieux de la tradition des portraitistes français, jusqu'en juin 1940.