Une chronique de famille
III

Un lycéen de Kazan

Trad. du russe et préfacé par Sylvie Luneau
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis 
1985
Ce volume, le troisième et dernier tome d'Une chronique de famille, fait suite à L'enfance de Serge Bagrov ; l'auteur nous y dépeint ses années de lycée et d'université.
Nous retrouvons le petit garçon du précédent volume, à la sensibilité aiguë, enfermé par ses parents au lycée de Kazan. Il croit en mourir, et il faut bientôt l'en sortir et le ramener parmi les siens.
Guéri des crises nerveuses provoquées par l'internat, il peut retourner au lycée, mais comme externe cette fois-ci. Il dit adieu à la campagne de son enfance, qu'il retrouve heureusement aux vacances avec le même paroxysme de bonheur.
À Kazan, il s'initie au théâtre, joue lui-même des pièces avec ses camarades et commence à écrire en cachette. Il Iit tout ce qui lui tombe sous la main et prend son bien où il le trouve.
Au lycée succède l'université, où il passe deux ans. C'est une université à un stade encore infantile, dont les disciplines ne sont pas nettement séparées. Serge y étudie surtout l'histoire naturelle...
Aksakov ne commence à écrire que vers la soixantaine, une fois parvenu à la sérénité, mais avec la fraîcheur intacte de l'enfance... Étranger aux grandes querelles de son temps, il est reconnu comme l'un des premiers écrivains de la terre russe.
Dans la même série