Une chronique de famille
II
L'enfance de Serge Bagrov
Trad. du russe et préfacé par Sylvie Luneau
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis 
1985
«J’achève un grand livre… Cela doit être la transposition artistique de mes années d’enfance, de la troisième à la neuvième année de ma vie. D’abord des bribes de souvenirs, puis un récit détaillé d’un seul tenant… Mes amis m’assurent que c’est supérieur à tout ce que j’ai écrit. Je pense de même pour certains passages…»

C’est en ces termes que Serge Aksakov parle lui-même de L’Enfance de Serge Bagrov, qui forme la suite de la Chronique de famille, traduite et publiée en 1946.
Né en 1791, formé par le XVIIIᵉ siècle néo-classique, l’écrivain a échappé à l’influence du romantisme de Pouchkine, de Byron et de Chateaubriand, pour devenir un précurseur du naturalisme et ouvrir l’ère du roman russe.
Né dans la Russie du sud-est, dans la province d’Orenbourg, Aksakov a gardé le contact avec la terre et les paysans, au milieu desquels il a vécu une grande partie de sa vie. Cependant, il eut aussi un salon littéraire à Moscou… Deux de ses fils – il eut quatorze enfants – furent parmi les chefs du mouvement slavophile.
Écrivain foncièrement original, au style sobre et dépouillé, Aksakov nous entraîne hors des paysages habituels du roman russe. De là son attrait et sa nouveauté.
Dans la même série
Une chronique de famille - III