Un homme perdu d'espoir
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2009
Georges Atwood, soixante-deux ans, est suspecté d'un crime imprécis, apothéose ou résumé de l'Accusation qui pesa sur toute sa vie. Pendant son temps de prison préventive, il écrit son autobiographie dans le plus grand détail, non pour une justification toujours inopérante, mais poussé par l'urgence de retrouver ce qui lui reste d'âme dans ce qui lui reste de vie.
«Je suis un homme que l'amour a haï», écrit-il. Et ailleurs : «Je suis Celui qui n'a pas. Celui qui n'avait pas. C'est ce qu'on appelle la grâce.»
Autant que les risibles et humiliantes expériences du narrateur, ce sont la férocité et la bêtise du monde dans lequel il se meut qui frappent : le milieu où s'abrite sa jeunesse, ses nombreuses situations de bureaucrate dans des entreprises qui le vident de sa substance, son mariage avec Margot, fille enceinte en quête de père putatif, le mépris dont son entourage l'asphyxie.
Pourra-t-il se libérer de la prison que la vie a construite autour de lui? Le langage du désespoir a-t-il la force et le génie de tuer le désespoir?
«Je suis un homme que l'amour a haï», écrit-il. Et ailleurs : «Je suis Celui qui n'a pas. Celui qui n'avait pas. C'est ce qu'on appelle la grâce.»
Autant que les risibles et humiliantes expériences du narrateur, ce sont la férocité et la bêtise du monde dans lequel il se meut qui frappent : le milieu où s'abrite sa jeunesse, ses nombreuses situations de bureaucrate dans des entreprises qui le vident de sa substance, son mariage avec Margot, fille enceinte en quête de père putatif, le mépris dont son entourage l'asphyxie.
Pourra-t-il se libérer de la prison que la vie a construite autour de lui? Le langage du désespoir a-t-il la force et le génie de tuer le désespoir?