Tous les enfants sauf un
Première parution en 2007
Parution
Dix ans après, Philippe Forest revient sur l’événement qui fut à l’origine de son premier roman, L’enfant éternel. Le récit d’hier est devenu un essai. Que peuvent signifier dans notre monde aujourd’hui la maladie et la mort d’un enfant?
Le chagrin provoqué par la perte, l’effarement devant la vérité crue et la révolte exigent d’être pensés sans répit. Les mythologies mensongères, le prétendu «travail de deuil», le recours à la religion et à tous ses substituts, la sentimentalité carnassière avec laquelle la société considère la souffrance des enfants forment les questions de fond soulevées dans ce livre.
«Tous les enfants, sauf un, grandissent», écrivait James Barrie au début de son Peter Pan. Le premier roman de Philippe Forest citait cette phrase qui donne son titre à l’essai qu’on va lire, car la mort d’une enfant constitue en soi une exception à la règle de la vie.
Le chagrin provoqué par la perte, l’effarement devant la vérité crue et la révolte exigent d’être pensés sans répit. Les mythologies mensongères, le prétendu «travail de deuil», le recours à la religion et à tous ses substituts, la sentimentalité carnassière avec laquelle la société considère la souffrance des enfants forment les questions de fond soulevées dans ce livre.
«Tous les enfants, sauf un, grandissent», écrivait James Barrie au début de son Peter Pan. Le premier roman de Philippe Forest citait cette phrase qui donne son titre à l’essai qu’on va lire, car la mort d’une enfant constitue en soi une exception à la règle de la vie.