Toilettes du monde
Photographies de Sian James
Au catalogue de l'éditeur depuis 2020
Trad. de l'anglais par Antoine Vierne
Parution
Toilettes, cabinets, chalets de nécessité, commodités, feuillées, latrines, lavabos, lieux d’aisances, petit coin, pissoir, pissotière, sanisettes, sanitaires, trône, urinoir, vécés, vespasienne, W.C., waters, cagouinces, chiottes, gogues, goguenots…
Une histoire des habitudes sanitaires démarre logiquement le jour où les ancêtres de la race humaine se sont mis debout et ont commencé à marcher. Mais ce n’est que lorsque les hommes se sont regroupés en communautés que le problème du «où aller» a commencé à se poser. Pas pour des raisons sanitaires – l’existence des bactéries et des maladies était loin d’être connue – mais à cause de l’odeur. Fort heureusement, les humains ont une aversion naturelle pour leurs propres déchets, ce qui a permis d’éviter que les maladies ne se répandent trop. Nombreux sont les mots qui désignent ce lieu terre-à-terre. Cette terminologie foisonnante reflète bien la fascination qu’exercent les toilettes sur les êtres humains. Indépendamment de la façon dont on s’y réfère, leur aspect universel ne peut être nié : tout être humain utilise les toilettes.
Les toilettes constituent des fenêtres permettant d’observer une population donnée. Le terme de «toilettologie» n’existe pas encore, même si l’étude des toilettes permet de faire une analyse culturelle et sociologique des populations qui occupent les différentes régions de la planète. La variété des toilettes selon les pays est ahurissante. Bien souvent (mais pas toujours), les toilettes reflètent l’état de développement d’un pays ou d’une région à travers leur design, leur emplacement, leurs matériaux et leurs mécanismes.
Les deux auteurs, Morna E. Gregory et Sian James ont repéré, au gré de leur voyage à travers le monde, des lieux d’aisance qui, chacun à sa façon, montre à la fois les habitudes du pays, la culture, les attentes de ses habitants. À la fois drôle et érudit, cet ouvrage donne un aperçu sur les traditions millénaires relative à la fréquentation intime du «petit coin».
Une histoire des habitudes sanitaires démarre logiquement le jour où les ancêtres de la race humaine se sont mis debout et ont commencé à marcher. Mais ce n’est que lorsque les hommes se sont regroupés en communautés que le problème du «où aller» a commencé à se poser. Pas pour des raisons sanitaires – l’existence des bactéries et des maladies était loin d’être connue – mais à cause de l’odeur. Fort heureusement, les humains ont une aversion naturelle pour leurs propres déchets, ce qui a permis d’éviter que les maladies ne se répandent trop. Nombreux sont les mots qui désignent ce lieu terre-à-terre. Cette terminologie foisonnante reflète bien la fascination qu’exercent les toilettes sur les êtres humains. Indépendamment de la façon dont on s’y réfère, leur aspect universel ne peut être nié : tout être humain utilise les toilettes.
Les toilettes constituent des fenêtres permettant d’observer une population donnée. Le terme de «toilettologie» n’existe pas encore, même si l’étude des toilettes permet de faire une analyse culturelle et sociologique des populations qui occupent les différentes régions de la planète. La variété des toilettes selon les pays est ahurissante. Bien souvent (mais pas toujours), les toilettes reflètent l’état de développement d’un pays ou d’une région à travers leur design, leur emplacement, leurs matériaux et leurs mécanismes.
Les deux auteurs, Morna E. Gregory et Sian James ont repéré, au gré de leur voyage à travers le monde, des lieux d’aisance qui, chacun à sa façon, montre à la fois les habitudes du pays, la culture, les attentes de ses habitants. À la fois drôle et érudit, cet ouvrage donne un aperçu sur les traditions millénaires relative à la fréquentation intime du «petit coin».