Scènes de conversation
Trad. de l'anglais par Bernard Turle
Parution
Au cœur du XVIIIᵉ siècle français, brille une longue suite d’amours malheureuses, d’amitiés trahies, de désespoirs et de ratages. Héroïnes du style et de l’esprit, virtuoses de la parole et de l’écoute, les salonnières furent comme fatalement la proie de ces passions impossibles, aimant qui ne les aimait pas, n’aimant pas qui les aimait.
L’histoire de la relation contrariée de Mᵐᵉ du Deffand et de Mllᵉ de Lespinasse est certes bien connue ; mais il revient à Lytton Strachey, en deux «portraits miniatures» jusque-là inédits en français, d’en avoir tracé l’épure, concentrant en quelques pages lumineuses, d’un style cristallin, le récit de ces destinées admirables et erratiques, fascinées par le langage, soucieuses des formes, de l’élégance des rapports humains, prisonnières, pour finir, d’une géométrie de l’intenable.
L’histoire de la relation contrariée de Mᵐᵉ du Deffand et de Mllᵉ de Lespinasse est certes bien connue ; mais il revient à Lytton Strachey, en deux «portraits miniatures» jusque-là inédits en français, d’en avoir tracé l’épure, concentrant en quelques pages lumineuses, d’un style cristallin, le récit de ces destinées admirables et erratiques, fascinées par le langage, soucieuses des formes, de l’élégance des rapports humains, prisonnières, pour finir, d’une géométrie de l’intenable.