Pigalle
. Le roman noir de Paris
Photographies de Paul Almasy, Eugène Atget, René Dazy et alii
Au catalogue de l'éditeur depuis 2020
Parution
Pigalle : sept lettres qui ont fait le tour du monde et ont fini par signifier le plaisir, les bas-fonds et le crime. Au-delà du mythe, comment le quartier s'est-il constitué, quelle en a été la véritable histoire?
Pigalle a d’abord été un district aristocratique, la célèbre «Nouvelle-Athènes». Après l’ouverture du Moulin-Rouge en 1889, il est surtout fréquenté par de petits marginaux liés à la prostitution s’exerçant dans ses lieux de nuit ou sur le terre-plein des boulevards de Clichy et de Rochechouart. S’en suit une période mondaine dans les années 1920 qui précède l’installation d’une pègre organisée, corse ou marseillaise, dans les années 1930. La pègre se mêle aux marginaux et aux artistes mais aussi aux collabos et aux officiers allemands, avant de fricoter avec les GI’s, de faire travailler les prostituées et de lancer le trafic de drogue… Pigalle est alors un quartier de plaisir où se côtoient le chic et le marginal.
De cette époque naît la légende du lieu, qui attire aussi bien les mauvais garçons montés à la capitale que des artistes et des écrivains. Genet, Arthur Miller, Breton et bien d’autres y vivront, René Fallet et Francis Carco lui consacreront des romans célèbres, Aragon y fera évoluer son Aurélien.
Si Pigalle inspire la grande littérature, il alimente aussi la petite, celle des faits divers nourris par les casses, les frasques du banditisme et les histoires de filles.
C’est ce Pigalle, celui des romans de Simonin, de Le Breton et d’Héléna, des films de Becker et de Melville, que nous raconte Patrice Bollon dans un texte passionnant et très documenté. Illustré par les plus grands photographes, cet album, le premier sur ce quartier de tous les fantasmes, raconte le roman noir de Paris et en restitue l’ambiance si particulière.
Pigalle a d’abord été un district aristocratique, la célèbre «Nouvelle-Athènes». Après l’ouverture du Moulin-Rouge en 1889, il est surtout fréquenté par de petits marginaux liés à la prostitution s’exerçant dans ses lieux de nuit ou sur le terre-plein des boulevards de Clichy et de Rochechouart. S’en suit une période mondaine dans les années 1920 qui précède l’installation d’une pègre organisée, corse ou marseillaise, dans les années 1930. La pègre se mêle aux marginaux et aux artistes mais aussi aux collabos et aux officiers allemands, avant de fricoter avec les GI’s, de faire travailler les prostituées et de lancer le trafic de drogue… Pigalle est alors un quartier de plaisir où se côtoient le chic et le marginal.
De cette époque naît la légende du lieu, qui attire aussi bien les mauvais garçons montés à la capitale que des artistes et des écrivains. Genet, Arthur Miller, Breton et bien d’autres y vivront, René Fallet et Francis Carco lui consacreront des romans célèbres, Aragon y fera évoluer son Aurélien.
Si Pigalle inspire la grande littérature, il alimente aussi la petite, celle des faits divers nourris par les casses, les frasques du banditisme et les histoires de filles.
C’est ce Pigalle, celui des romans de Simonin, de Le Breton et d’Héléna, des films de Becker et de Melville, que nous raconte Patrice Bollon dans un texte passionnant et très documenté. Illustré par les plus grands photographes, cet album, le premier sur ce quartier de tous les fantasmes, raconte le roman noir de Paris et en restitue l’ambiance si particulière.