Octobre à Angoulême

Parution
La jeune et belle Egérie est venu apporter aux «dandys» d'Angoulême la bonne nouvelle de la Révolution proche. Elle est allée prendre des leçons au pays de Prolétarlie où la Révolution est faite, et bien assise. On y fête la Sainte-Grève, comme ailleurs la Fête-Dieu, et les Anciens, se méfiant d'Egérie, la reçoivent mal et l'expulsent. Il n'y aura pas, cette année-là, encore, d'Octobre à Angoulême.
À ce poème dramatique, Jean Thénevin donne une forme à la fois populaire et raffinée qui en fait une cantilène-farce. On y retrouve cette générosité et cette méfiance qui appartiennent aux fabliaux de tous les temps et de tous les pays.