Mon père n'est pas mort
. Mémoires du Filipin
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Dans ce roman qui tient à la fois des mémoires et de la confession, mais qui doit à un art très subtil une unité qui saisit l'attention du lecteur, Louis Martin-Chauffier décrit la recherche et la découverte de soi-même qu'il fit à vingt ans.
Toute l'action se passe en juillet et en août 1914, dans une île de Bretagne, où I'auteur, alors jeune étudiant en médecine, passait ses vacances avec son père, médecin, et sa mère. Son père était condamné : une maladie de cœur ne lui laissait que peu de temps à vivre. Le jeune étudiant s'interrogeait sur son affection pour son père et sur celle de son père pour lui ; iI s'interrogeait aussi sur bien d'autres problèmes, sur la vie, la religion, la société, les hommes, l'amour. Ses recherches d'introspection, ses observations, ses rêveries aussi, se trouvent ici consignées entre des séries de portraits extrêmement fouillés et des scènes de la vie bourgeoise d'une vie intense (on ne peut oublier les «goûters», ni les bridges, ni les bridgeurs de la vieille maison Louis XIII).
La guerre éclate ; elle est pour l'auteur l'occasion d'une très curieuse et très profonde analyse des sentiments individuels et collectifs du temps, comme elle est aussi le «choc» qui lui permet de mieux connaître enfin son père, dont la mort secrètement dramatique et la découverte de certains sentiments tendres et sensuels révèlent à la fois les ressemblances et les différences qui unissaient et séparaient le père et le fils.
Toute l'action se passe en juillet et en août 1914, dans une île de Bretagne, où I'auteur, alors jeune étudiant en médecine, passait ses vacances avec son père, médecin, et sa mère. Son père était condamné : une maladie de cœur ne lui laissait que peu de temps à vivre. Le jeune étudiant s'interrogeait sur son affection pour son père et sur celle de son père pour lui ; iI s'interrogeait aussi sur bien d'autres problèmes, sur la vie, la religion, la société, les hommes, l'amour. Ses recherches d'introspection, ses observations, ses rêveries aussi, se trouvent ici consignées entre des séries de portraits extrêmement fouillés et des scènes de la vie bourgeoise d'une vie intense (on ne peut oublier les «goûters», ni les bridges, ni les bridgeurs de la vieille maison Louis XIII).
La guerre éclate ; elle est pour l'auteur l'occasion d'une très curieuse et très profonde analyse des sentiments individuels et collectifs du temps, comme elle est aussi le «choc» qui lui permet de mieux connaître enfin son père, dont la mort secrètement dramatique et la découverte de certains sentiments tendres et sensuels révèlent à la fois les ressemblances et les différences qui unissaient et séparaient le père et le fils.