Mille et un contes de la nuit

Gallimard
Parution
Les Mille et Une Nuits ou le paradoxe : elles sont, au moins par leur nom et quelques contes, sur toutes les lèvres et dans toutes les mémoires, alors même que le mystère continue, par pans entiers, de les envelopper. Si l'on ne peut, en un seul livre, prétendre épuiser la nuit, ni les Nuits, ces trois éclairages convergents en illuminent l'insonsable richesse.
André Miquel s'attache à l'énigme, moins de l'apparition du recueil que de son effacement dans le corpus général des lettres arabes classiques.
Claude Bremond s'attaque, lui, aux thèmes ou, plus justement, à certains, primordiaux. Comment les Nuits ont-elles recueilli, créé ou travaillé leur matériau ? Et dans la littérature universelle, entre l'Inde et l'épopée germanique, comment se situent les Nuits et les thèmes qu'elles véhiculent ?
Jamel Eddine Bencheikh, enfin, voit le recueil sous l'angle de la créativité et de l'imaginaire. Le conte, cette impeccable machine à susciter le rêve, occupe une place singulière, parfois contestée et toujours forte, dans les lettres arabes. Par quels mécanismes, et sous quelles couleurs, répond-il à l'éternelle question de l'amour et de la mort ? Et quelle place affecte-t-il, dans cette réponse, à la parole ?
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