Ma vie et mes amours
Première parution en 1933
Nouvelle édition en un volume en 1960
Collection Hors série Littérature
Gallimard
Parution
Irlandais, comme Oscar Wilde, dont il fut l'ami et qu'il défendit dans un ouvrage devant l'opinion anglaise – plaidoyer désintéressé car, on le verra par ces Mémoires, il était loin de partager les goûts de l'auteur du Portrait de Dorian Gray –, Frank Harris a laissé une trace brillante et tumultueuse dans l'histoire et la littérature de son temps.
Voyageur, cow-boy dans le Far-West à l'époque héroïque de la marche vers l'Ouest et des combats contre les Indiens – cette partie de sa vie a fait l'objet d'un film – ouvrier ; étudiant ; écrivain ; défenseur des causes perdues, il a connu les hommes les plus remarquables de son temps, il a assisté à des épisodes mémorables, comme celui de l'incendie de Chicago dont il trace une magnifique description.
Pays, artistes, idées, personnalités de grand format, Frank Harris s'est intéressé à tout, il a voulu tout connaître. Mais il s'est surtout intéressé aux femmes, il les a aimées sous toutes les latitudes, dès son plus jeune âge, et la narration qu'il fait de ses amours innombrables évoque celle de son illustre devancier, Casanova. Un Casanova anglo-saxon, libéré des influences puritaines, des contraintes familiales, adversaire, à l'époque de son plus grand éclat, de l'impérialisme anglo-saxon, et déjà «européen» par ses idées et par ses amitiés, tel fut ce personnage paradoxal et savoureux qui a trainé toute sa vie derrière lui une odeur de scandale.
Son autobiographie est l'une des plus hardies et des plus émouvantes qui aient jamais été écrites : c'est une véritable confession, à propos de laquelle il n'est sans doute pas ridicule d'évoquer Rousseau ou Pepys, si l'on préfère rester dans ces pays froids où l'amour, sans être tout à fait le même qu'ailleurs, n'est pas moins entreprenant.
Voyageur, cow-boy dans le Far-West à l'époque héroïque de la marche vers l'Ouest et des combats contre les Indiens – cette partie de sa vie a fait l'objet d'un film – ouvrier ; étudiant ; écrivain ; défenseur des causes perdues, il a connu les hommes les plus remarquables de son temps, il a assisté à des épisodes mémorables, comme celui de l'incendie de Chicago dont il trace une magnifique description.
Pays, artistes, idées, personnalités de grand format, Frank Harris s'est intéressé à tout, il a voulu tout connaître. Mais il s'est surtout intéressé aux femmes, il les a aimées sous toutes les latitudes, dès son plus jeune âge, et la narration qu'il fait de ses amours innombrables évoque celle de son illustre devancier, Casanova. Un Casanova anglo-saxon, libéré des influences puritaines, des contraintes familiales, adversaire, à l'époque de son plus grand éclat, de l'impérialisme anglo-saxon, et déjà «européen» par ses idées et par ses amitiés, tel fut ce personnage paradoxal et savoureux qui a trainé toute sa vie derrière lui une odeur de scandale.
Son autobiographie est l'une des plus hardies et des plus émouvantes qui aient jamais été écrites : c'est une véritable confession, à propos de laquelle il n'est sans doute pas ridicule d'évoquer Rousseau ou Pepys, si l'on préfère rester dans ces pays froids où l'amour, sans être tout à fait le même qu'ailleurs, n'est pas moins entreprenant.