Les faubourgs d'Athènes

Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis 
1989
À Athènes, occupé par les troupes allemandes et italiennes, la Résistance s'organise autour du parti communiste. Un groupe de jeunes gens et de jeunes filles, hier encore étudiants, unis par le même espoir, se livrent à la lutte clandestine. Max, le poète, est arrivé depuis peu de Suisse, où il se soignait. Andréas, Aliocha, Élisabeth l'entraînent dans ce «grand jeu» excitant et dangereux que menaient à la même époque, dans d'autres points de l'Europe asservie, d'autres jeunes gens. Max et Élisabeth s'aiment. Michael, le mari d'Élisabeth, a rejoint un groupe de maquisards commandés par Nikiphoros, en compagnie de Niltos. Leur aventure nous vaut un extraordinaire épisode de combat dans les montagnes. Suspects au parti communiste, ils sont exécutés et leur mort fait éclater le groupe de leurs amis. Andréas veut imposer une version officielle du drame, à la gloire du parti. Max se révolte : au-dessus des nécessités de la cause, Il place la vérité : il est condamné. Abandonné d'Élisabeth, il trouvera une mort dérisoire, tué par les fascistes au cours d'une manifestation d'étudiants, alors qu'il s'opposait à ses anciens camarades communistes, au nom de la liberté.
Les propos qu'échangent ces jeunes intellectuels grecs font écho à ceux qu'échangeaient leurs camarades espagnols et français. Mais Maurice Politi ne se borne pas à transcrire ces dialogues éternels : il nous montre ses héros dans l'action guerrière, et nous entraîne avec eux dans une suite d'aventures où éclate le romanesque d'une époque qui n'est pas révolue.