Les Convoités
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1997
Trieste 1915. Le géant Fabio Ballilana, soldat dans les troupes austro-hongroises, vient en permission. Il croit que la belle Carla, son épouse, est la maîtresse du juge autrichien chez qui elle travaille en qualité de servante. Il va trouver le juge, qui est cardiaque, et, croyant l’avoir tué, déserte. Il s’enfuit en Italie où il combattra contre l’Autriche. Il meurt sur le front des Alpes.
Son fils Elio grandit dans une Trieste italienne, mais où l’hostilité italo-slave fermente toujours. Le fascisme est en plein essor. Un ami d’Elio, un Slovène, Marko, devenu fasciste, le fait entrer dans les Chemises Noires, ce qui est facile, puisqu’il est «fils de héros». Elio participe, non sans dégoût, à quelques expéditions punitives contre des paysans slaves. Volontaire pour la guerre d’Espagne, il y perd la main droite. Pendant ce temps, sa fiancée, Faustino, fille fantasque et sensuelle, se marie avec Marko, dont elle a un enfant.
Elia, revenu à Trieste, où il obtient un poste d’employé de banque, retrouve Faustina, qui se donne à lui, car elle hait maintenant Marko.
Puis c’est la libération de Trieste par les troupes de Tito et une oppression nouvelle. Marko, ex·fasciste italien, s’est mué en communiste yougoslave. Vengeance de mari trompé : il fait fusiller Elio.
Cet excellent roman, vivant, précis, plein de saveur, respire une sorte d’humour populaire très attachant. Il fait songer par son ton aux meilleurs écrivains italiens contemporains : Moravia, Vittorini, Silone, Calvino.
Son fils Elio grandit dans une Trieste italienne, mais où l’hostilité italo-slave fermente toujours. Le fascisme est en plein essor. Un ami d’Elio, un Slovène, Marko, devenu fasciste, le fait entrer dans les Chemises Noires, ce qui est facile, puisqu’il est «fils de héros». Elio participe, non sans dégoût, à quelques expéditions punitives contre des paysans slaves. Volontaire pour la guerre d’Espagne, il y perd la main droite. Pendant ce temps, sa fiancée, Faustino, fille fantasque et sensuelle, se marie avec Marko, dont elle a un enfant.
Elia, revenu à Trieste, où il obtient un poste d’employé de banque, retrouve Faustina, qui se donne à lui, car elle hait maintenant Marko.
Puis c’est la libération de Trieste par les troupes de Tito et une oppression nouvelle. Marko, ex·fasciste italien, s’est mué en communiste yougoslave. Vengeance de mari trompé : il fait fusiller Elio.
Cet excellent roman, vivant, précis, plein de saveur, respire une sorte d’humour populaire très attachant. Il fait songer par son ton aux meilleurs écrivains italiens contemporains : Moravia, Vittorini, Silone, Calvino.