Les Beaux-Arts en France
. Complément à la «Philosophie de l'art»
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
De même qu'il l'a fait, dans sa Philosophie de l'Art, pour la littérature française, Léon Bopp dénombre, dans l'histoire de nos beaux-arts, soixante-six «valeurs» principales, grâce auxquelles il réussit à peindre un tableau à la fois original et complet des beaux-arts en France.
Ces diverses valeurs forment trois groupes : celui des valeurs relevant surtout des tendances actives (valeurs de mouvement, de force, d'action, etc.), celui des valeurs relevant des tendances affectives (valeurs de tristesse, de plaisir, de sensibilité, etc.) et celui des valeurs relevant des tendances intellectuelles (valeurs populaires, bourgeoises, nobles, ou d'adresse, de finesse, ou d'ordre, de clarté, de fantaisie, de réalisme, etc.). Sous ces rubriques, l'auteur range un certain nombre de peintres, de sculpteurs ou d'architectes qui les illustrent, et qui vont du Moyen Âge et de la Renaissance à l'époque moderne.
Ainsi qu'on le voit donc, Léon Bopp, rompant avec le déterminisme d'un Taine, ou avec l'évolutionnisme, applique à nos beaux-arts une méthode indéterministe et statistique. Après avoir classé les valeurs qui entrent dans la composition de toutes les œuvres d'art, il détermine leurs fréquences relatives pour chaque siècle, et leurs variations au cours des siècles, ce qui ramène à des considérations qui peuvent renouveler l'histoire, la psychologie, l'esthétique ou la critique, et la philosophie.
Ces diverses valeurs forment trois groupes : celui des valeurs relevant surtout des tendances actives (valeurs de mouvement, de force, d'action, etc.), celui des valeurs relevant des tendances affectives (valeurs de tristesse, de plaisir, de sensibilité, etc.) et celui des valeurs relevant des tendances intellectuelles (valeurs populaires, bourgeoises, nobles, ou d'adresse, de finesse, ou d'ordre, de clarté, de fantaisie, de réalisme, etc.). Sous ces rubriques, l'auteur range un certain nombre de peintres, de sculpteurs ou d'architectes qui les illustrent, et qui vont du Moyen Âge et de la Renaissance à l'époque moderne.
Ainsi qu'on le voit donc, Léon Bopp, rompant avec le déterminisme d'un Taine, ou avec l'évolutionnisme, applique à nos beaux-arts une méthode indéterministe et statistique. Après avoir classé les valeurs qui entrent dans la composition de toutes les œuvres d'art, il détermine leurs fréquences relatives pour chaque siècle, et leurs variations au cours des siècles, ce qui ramène à des considérations qui peuvent renouveler l'histoire, la psychologie, l'esthétique ou la critique, et la philosophie.