Le Treizième Apôtre
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Ce livre est un cri de révolte, un long monologue Iyrique et poétique. C'est aussi le regard sans pitié que jette sur le monde un jeune homme encore engagé dans sa jeunesse, un jeune homme dont le principal effort est précisément de ne pas se révolter à tort et à travers. Car il est de fausses révoltes, telle «la révolte de bon ton qui se pavane dans les salons et aux terrasses des cafés», tel aussi «l'anarchisme d'opérette». Il est temps de se révolter contre «l'oligarchie des médiocres qui se sont emparés des postes clé de la pensée».
Au milieu des complicités, des compromissions, des fausses amitiés, il importe de rester à la fois pur et hostile. Il faut commencer par se faire des ennemis.
«Je fuis toutes formes d'amitié. Comment pourrais-je aimer des êtres qui me sont instinctivement si lointains, alors que moi, mon plus proche, ne m'aime que si rarement? C'est sans doute cela que voulait chanter le Treizième Apôtre, celui qu'on avait oublié et qui ne partagea ni le pain ni le vin, mais qui dévorait tout seul la douleur, avant de boire dans le calice de ses deux mains, une autre Espérance.»
Au milieu des complicités, des compromissions, des fausses amitiés, il importe de rester à la fois pur et hostile. Il faut commencer par se faire des ennemis.
«Je fuis toutes formes d'amitié. Comment pourrais-je aimer des êtres qui me sont instinctivement si lointains, alors que moi, mon plus proche, ne m'aime que si rarement? C'est sans doute cela que voulait chanter le Treizième Apôtre, celui qu'on avait oublié et qui ne partagea ni le pain ni le vin, mais qui dévorait tout seul la douleur, avant de boire dans le calice de ses deux mains, une autre Espérance.»