Le Tétrabie
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Poursuivi pour meurtre et viol en dépit de son innocence, Girard Gérard, 38 ans, réussit à s'enfuir du Palais de Justice de Toulon au moment même où on allait le condamner à dix ans de bagne. Son évasion lui est facilitée par un personnage avec qui l'ont mis naguère en relations
à Paris des démarches relatives au placement d'une de ses inventions.
II accepte, sans en connaître la nature, de participer à des aventures pleines de risques auxquelles, quand il en découvre enfin l'abominable et implacable mobile, il ne peut plus se dérober.
Devenu meurtrier véritable... à quelle puissance! coupable même d'y prendre goût, il n'en éprouve pas moins par ailleurs les sentiments les plus humains.
Dans le Paradou délicieux qui lui constitue maintenant sa prison, l'amour vient le visiter. Il en savoure toutes les délices par et pour un exquis petit laideron au corps parfait, pour un être de suprême bonté, de beauté incomparable.
Le dévouement et la pitié le poussent alors à commettre pour son compte un nouveau, sinon un dernier crime. Mais ce n'est pas seulement à cet acte violent que le détermine paradoxalement le sentiment altruiste qui à présent le touche, mais bien à la plus cruelle et la plus douloureuse abnégation...
Ce roman peut se dire d'aventures. Elles y foisonnent. Mais c'est aussi un roman psychologique parce que les personnages y ont effectivement un cerveau et un cœur. C'est égaIement un roman scientifique. Un scientifique fantastique, à la Jules Verne, mais rendu réel et vivant par le souci qu'on a eu de l'expliquer et de le rendre vraisemblable, ce dont n'ont pas toujours cure ceux qui exploitent cette veine. Il est enfin, il faut bien l'avouer, un roman érotique – aujourd'hui on dit freudien... Toutefois cet érotisme...Il n'est mieux que d'en juger personellement.
II accepte, sans en connaître la nature, de participer à des aventures pleines de risques auxquelles, quand il en découvre enfin l'abominable et implacable mobile, il ne peut plus se dérober.
Devenu meurtrier véritable... à quelle puissance! coupable même d'y prendre goût, il n'en éprouve pas moins par ailleurs les sentiments les plus humains.
Dans le Paradou délicieux qui lui constitue maintenant sa prison, l'amour vient le visiter. Il en savoure toutes les délices par et pour un exquis petit laideron au corps parfait, pour un être de suprême bonté, de beauté incomparable.
Le dévouement et la pitié le poussent alors à commettre pour son compte un nouveau, sinon un dernier crime. Mais ce n'est pas seulement à cet acte violent que le détermine paradoxalement le sentiment altruiste qui à présent le touche, mais bien à la plus cruelle et la plus douloureuse abnégation...
Ce roman peut se dire d'aventures. Elles y foisonnent. Mais c'est aussi un roman psychologique parce que les personnages y ont effectivement un cerveau et un cœur. C'est égaIement un roman scientifique. Un scientifique fantastique, à la Jules Verne, mais rendu réel et vivant par le souci qu'on a eu de l'expliquer et de le rendre vraisemblable, ce dont n'ont pas toujours cure ceux qui exploitent cette veine. Il est enfin, il faut bien l'avouer, un roman érotique – aujourd'hui on dit freudien... Toutefois cet érotisme...Il n'est mieux que d'en juger personellement.
