Le Simplon fait un clin d'œil au Fréjus
Il sempione strizza l'occhio al Frejus
Première parution en 1950
Trad. de l'italien par Michel Arnaud
Parution
Dans une famille ouvrière italienne réduite au chômage, le grand-père, un colosse qui a travaillé aux tunnels du Simplon et du Fréjus, mange trop. On le surnomme «l'Éléphant». Un jour, un terrassier vient partager le repas de ces gens si pauvres. Il offre des anchois et du vin. Il admire les enfants qui «font semblant» de manger, afin de savoir s'y prendre décemment le jour où ils auront à manger. Il raconte au grand-père comment les éléphants, quand ils sont vieux, s'écartent pour mourir. Puis il s'en va. Quelques jours après, à l'aube, le grand-père quitte la maison.
Une poésie amère habite ce roman de la faim et de la misère des humbles, mais aussi de leur fierté.
Une poésie amère habite ce roman de la faim et de la misère des humbles, mais aussi de leur fierté.