Le Passager
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Février 1944-août 1945. Ces derniers mois de la guerre se passent ici en marge des armées, aux environs de la côte méditerranéenne. À travers les difficultés de la vie matérielle, les bombardements, les drames de la résistance, les combats de la libération, c'est plus une histoire d'amour qu'une histoire de guerre.
Guillaume, à l'exode, a trouvé refuge à Saint-Hubert. On ne sait rien de sa vie passée, sinon qu'une femme qu'il aimait, Eva, a été déportée. L'auberge du village est dirigée par la joyeuse et active Angelina, une divorcée, mère de deux enfants. Elle est devenue la maîtresse de Guillaume, mais celui-ci, nommé Inspecteur de la Santé Publique, fait des tournées dans la région et n'est pas souvent auprès d'elle. Il circule en car et c'est au terminus d'un de ces cars, à Vinca, que Guillaume rencontre la femme qu'il cherchera à conquérir : Reine, mariée, réfugiée du Nord et mère d'une petite fille. Guillaume ne parvient jamais à la connaître réellement, il a beau la rencontrer au cours de ses déplacements, il a beau devenir son amant, découvrir dans l'amour son visage transfiguré par une plénitude de joie, elle lui échappe toujours. Est-ce par coquetterie ou au contraire par crainte de l'amour, par désir de se garder, par égoïsme ou par méfiance envers Guillaume (qui appartient à un milieu social différent du sien)?
Guillaume, le «passager», traverse aussi ce temps de guerre sans s'y engager tout à fait, faisant la liaison avec les maquis de la résistance qu'organise son ami Michaël dans la montagne. Mais le débarquement des Américains, la Libération, la mort de Michaël, éloignent Reine et Guillaume. Angelina, aussi, se détourne de lui. Guillaume quitte Vinca, cherche une diversion dans des aventures passagères, mais, déçu aussi par l'aspect politique du combat, toujours plus spectateur qu'acteur, à la fois révolté et fidèle, il continue de poursuivre l'image restée indéchiffrée de Reine.
Les compagnons de voyage, la mort, la paix ; et pourtant, malgré la victoire, l'essentiel n'est pas gagné. L'amour, la sensualité, la solitude, et pourtant l'espoir n'est pas perdu.
Guillaume, à l'exode, a trouvé refuge à Saint-Hubert. On ne sait rien de sa vie passée, sinon qu'une femme qu'il aimait, Eva, a été déportée. L'auberge du village est dirigée par la joyeuse et active Angelina, une divorcée, mère de deux enfants. Elle est devenue la maîtresse de Guillaume, mais celui-ci, nommé Inspecteur de la Santé Publique, fait des tournées dans la région et n'est pas souvent auprès d'elle. Il circule en car et c'est au terminus d'un de ces cars, à Vinca, que Guillaume rencontre la femme qu'il cherchera à conquérir : Reine, mariée, réfugiée du Nord et mère d'une petite fille. Guillaume ne parvient jamais à la connaître réellement, il a beau la rencontrer au cours de ses déplacements, il a beau devenir son amant, découvrir dans l'amour son visage transfiguré par une plénitude de joie, elle lui échappe toujours. Est-ce par coquetterie ou au contraire par crainte de l'amour, par désir de se garder, par égoïsme ou par méfiance envers Guillaume (qui appartient à un milieu social différent du sien)?
Guillaume, le «passager», traverse aussi ce temps de guerre sans s'y engager tout à fait, faisant la liaison avec les maquis de la résistance qu'organise son ami Michaël dans la montagne. Mais le débarquement des Américains, la Libération, la mort de Michaël, éloignent Reine et Guillaume. Angelina, aussi, se détourne de lui. Guillaume quitte Vinca, cherche une diversion dans des aventures passagères, mais, déçu aussi par l'aspect politique du combat, toujours plus spectateur qu'acteur, à la fois révolté et fidèle, il continue de poursuivre l'image restée indéchiffrée de Reine.
Les compagnons de voyage, la mort, la paix ; et pourtant, malgré la victoire, l'essentiel n'est pas gagné. L'amour, la sensualité, la solitude, et pourtant l'espoir n'est pas perdu.
