C’est une matinée de chasse. La mort d’un lièvre. Un lièvre dont il faudra bien faire et dire quelque chose.
Un cadavre encombrant qui mettra des années à réapparaître.
« Il arrive que l’on pleure, en lisant : de vraies larmes, comme si certains textes, rares, avaient ce don de réveiller en nous quelque chose d’assez mystérieux, le mouvement d’un fluide ou de l’âme, ce qu’on appelle simplement une émotion. Le Lièvre, de Frédéric Boyer, est de ceux-là. »
Fabrice Gabriel, Le Monde des Livres
« Frédéric Boyer déploie son roman tantôt comme une confession, tantôt comme une parabole, et l’irrigue d’une méditation sur la perte et le mal qui lui confère une rare et poignante universalité.
Un texte-confession spirituel et puissant. »
Nathalie Crom, Télérama
« Ce texte intense met en mots l’accumulation de pertes que suppose la construction d’une vie d’adulte. Il fait émerger aussi ce qui n’a jamais été dit, secrets familiaux ou trouble de certains souvenirs. »
Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles