Lacan, Ferenczi et Freud
Postface de Jean-Claude Lavie
Parution
Parmi les nombreux textes de Wladimir Granoff (1924-2000), nous n'en avons retenu que quelques-uns pour constituer ce recueil qui ne prétend donc pas donner une vue d'ensemble des travaux et des intérêts de l'auteur.
Trois noms. Celui de Lacan d'abord. L'entretien «Propos sur Jacques Lacan» donnera au lecteur une idée de ce que fut la relation, intense, difficile, comme l'est tout amour qui connaît la déception, entre Granoff et Lacan.
Ferenczi : Granoff fut le premier à faire connaître en France cet analyste d'exception.
Freud enfin, dont Granoff resta tout au long de sa vie un lecteur fervent. Sa lecture n'était pas celle d'un universitaire ou d'un «freudologue». Ce polyglotte à la croisée des langues , également exercé à la pratique du russe, de l'allemand, de l'anglais, du français, se montra singulièrement attentif à la langue de Freud et en conséquence aux problèmes que pose sa traduction, comme si, pour lui, il n'y avait d'autre voie d'accès à la pensée que ce qui s'inscrit dans les langues et voyage à travers elles. Le méconnaître, ce serait déjà s'apprêter à «quitter Freud», ce à quoi Granoff ne se résolut jamais.
On trouvera en fin de volume les hommages rendus à ses deux vieux compagnons de ce qui, à un moment particulièrement chaud de l'histoire de la psychanalyse, s'appela la «troïka» : François Perrier et Serge Leclaire.
Trois noms. Celui de Lacan d'abord. L'entretien «Propos sur Jacques Lacan» donnera au lecteur une idée de ce que fut la relation, intense, difficile, comme l'est tout amour qui connaît la déception, entre Granoff et Lacan.
Ferenczi : Granoff fut le premier à faire connaître en France cet analyste d'exception.
Freud enfin, dont Granoff resta tout au long de sa vie un lecteur fervent. Sa lecture n'était pas celle d'un universitaire ou d'un «freudologue». Ce polyglotte à la croisée des langues , également exercé à la pratique du russe, de l'allemand, de l'anglais, du français, se montra singulièrement attentif à la langue de Freud et en conséquence aux problèmes que pose sa traduction, comme si, pour lui, il n'y avait d'autre voie d'accès à la pensée que ce qui s'inscrit dans les langues et voyage à travers elles. Le méconnaître, ce serait déjà s'apprêter à «quitter Freud», ce à quoi Granoff ne se résolut jamais.
On trouvera en fin de volume les hommages rendus à ses deux vieux compagnons de ce qui, à un moment particulièrement chaud de l'histoire de la psychanalyse, s'appela la «troïka» : François Perrier et Serge Leclaire.