Collectif
La Scuola Grande di San Rocco
. Le Tintoret
Trad. de l'italien par Françoise Liffran. Édition publiée sous la direction de Giandomenico Romanelli
Collection Chefs-d'œuvre de l'art italien
Gallimard
Parution
La Scuola di San Rocco constitue le sommet de l'art de Jacopo Robusti dit Tintoret (1518-1594), maître indiscuté du Cinquecento vénitien.
Tintoret travaille à la vaste décoration picturale en trois phases successives, dans les intervalles que lui laisse son activité prolifique : entre 1564 et 1567, il achève les grandes peintures sur toile de la salle dite de l'Albergo ; entre 1576 et 1587, il réalise le vaste cycle de la Sala Grande superiore, terminant la décoration, en 1588, avec le retable de l'Apparition de saint Roch. Sur des toiles aux dimensions exceptionnelles, l'artiste brosse de vastes compositions, faisant surgir ses personnages de la pénombre ou en les noyant d'un halo surnaturel.
Giandomenico Romanelli, directeur de l'ouvrage, s'attache à replacer le contenu pictural de l'œuvre dans le contexte ; analysant minutieusement les contenus religieux des cycles picturaux, il montre en un essai très documenté qu'au-delà de l'apparente liberté du trait et des fougueuses compositions de l'artiste, la commande de la décoration de San Rocco répond aux exigences précises d'un programme religieux étroitement lié aux orientations de la Contre-Réforme.
Tintoret travaille à la vaste décoration picturale en trois phases successives, dans les intervalles que lui laisse son activité prolifique : entre 1564 et 1567, il achève les grandes peintures sur toile de la salle dite de l'Albergo ; entre 1576 et 1587, il réalise le vaste cycle de la Sala Grande superiore, terminant la décoration, en 1588, avec le retable de l'Apparition de saint Roch. Sur des toiles aux dimensions exceptionnelles, l'artiste brosse de vastes compositions, faisant surgir ses personnages de la pénombre ou en les noyant d'un halo surnaturel.
Giandomenico Romanelli, directeur de l'ouvrage, s'attache à replacer le contenu pictural de l'œuvre dans le contexte ; analysant minutieusement les contenus religieux des cycles picturaux, il montre en un essai très documenté qu'au-delà de l'apparente liberté du trait et des fougueuses compositions de l'artiste, la commande de la décoration de San Rocco répond aux exigences précises d'un programme religieux étroitement lié aux orientations de la Contre-Réforme.