La Grenouille
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Jeannot, une petite fille de dix ans, et son frère, René, qui en a douze, orphelins de mère, vivent avec leur père et une bonne, Valérie, qui est dans la famille depuis toujours, qui est laide et que l'on a surnommée «La Grenouille».
Le père aime beaucoup ses enfants. Mais il n'est jamais là. René et Jeannot sont constamment avec Valérie, témoins compréhensifs, mais quelque peu moqueurs, des amours de celle-ci, et même ils ont le loisir d'observer la liaison de leur père avec «Tante Jeanne» qu'ils adorent et qui finalement vient vivre avec eux à leur grande joie.
Cependant René est mis en pension, et c'est le désespoir de Jeannot qui aime et qui admire son frère à la passion. Désespoir d'autant plus vif que René évolue très vite : il devient scout, il ne pense plus qu'au collège. La pauvre Jeannot se sent si seule qu'elle demande à être mise en pension à son tour. Valérie – la Grenouille – qui déborde d'amour à donner et ne sait plus à qui, se suicidera.
La vie oublie vite. Jeannot, à la fin du livre, s'écrit : «Oh! Papa, la vie est merveilleuse».
Dans un style simple, sensible, plein d'heureuses trouvailles, Maud Frère a écrit avec La Grenouille un roman d'une tranquille immoralité qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la vie elle-même.
Le père aime beaucoup ses enfants. Mais il n'est jamais là. René et Jeannot sont constamment avec Valérie, témoins compréhensifs, mais quelque peu moqueurs, des amours de celle-ci, et même ils ont le loisir d'observer la liaison de leur père avec «Tante Jeanne» qu'ils adorent et qui finalement vient vivre avec eux à leur grande joie.
Cependant René est mis en pension, et c'est le désespoir de Jeannot qui aime et qui admire son frère à la passion. Désespoir d'autant plus vif que René évolue très vite : il devient scout, il ne pense plus qu'au collège. La pauvre Jeannot se sent si seule qu'elle demande à être mise en pension à son tour. Valérie – la Grenouille – qui déborde d'amour à donner et ne sait plus à qui, se suicidera.
La vie oublie vite. Jeannot, à la fin du livre, s'écrit : «Oh! Papa, la vie est merveilleuse».
Dans un style simple, sensible, plein d'heureuses trouvailles, Maud Frère a écrit avec La Grenouille un roman d'une tranquille immoralité qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la vie elle-même.